dimanche 20 janvier 2008

André Téchiné

Téchiné, André (Valence d’Agen, 1943 -)
André Téchiné est l’un des cinéastes français qui a conquis le grand public et la critique à travers dix neuf oeuvres. « Monté » à Paris à l’âge de vingt ans, il commença sa carrière cinématographique par la critique aux « Cahiers du cinéma ». Passé derrière la caméra, il reprit dans plusieurs films l’image du provincial, qu’il aille tenter sa chance dans la capitale comme dans « J’embrasse pas » (1991) ou qu’il vive ses premières expériences dans sa région natale comme dans « Les roseaux sauvages » (1993). Le Sud Ouest sert souvent de cadre à ses films : « Souvenirs d’en France » (1974), fait apparaître Agen et Layrac et les usines Kirpy* ; « Le lieu du crime » (1986) est tourné à Moissac, Lizac, Clermont Soubiran et Auvillar ; « Les roseaux sauvages » (1993) a pour cadre Villeneuve sur Lot et le lycée Georges Leygues. C’est pour ce film qu’André Téchiné réalisant un casting auprès des jeunes agenais et villeneuvois a choisi Stéphane Rideau*, alors élève au lycée Jean Baptiste de Baudre. Cinéaste romanesque et exigeant, il est un excellent directeur d’acteurs ; découvreur de jeunes talents (Elodie Bouchez, Gael Morel, Stéphane Rideau…), il fait jouer aussi de grands noms de l’écran (Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Emmanuelle Béart…). M et M P.

Max Rousié, "Dieu rugby"


ROUSIÉ, Max, (Marmande, 1912 – Saint-Justin (Landes), 1959). Rugbyman à XV et à XIII . Alors que ses parents étaient installés boucher à Villeneuve-sur-Lot, boulevard de la marine, Maxou, sportif de 17ans doué pour tous les sports, brillait en athlétisme (11 sec 2 sur 100 m.; 52 sec sur 400 m.) luttait en gréco romaine et plongeait de 15 mètres dans le Lot obligeant le maire de prendre un arrêté interdisant cette pratique. Il fit ses premières armes au rugby à XV avec le C.A Villeneuvois. Passé au SAV XIII puis à Roanne XIII (37-39), champion de France en 1935 avec le SAV puis avec le R C en 1939. Capitaine de l’équipe de France vainqueur de la coupe d’Europe des nations de Rugby en 1939. Lors d’un match à Swinton il est entré dans la légende en réussissant un drop insensé en coin des 58 m., tellement stupéfiant que l’arbitre autorisa la mesure de la trajectoire de la bombe de cuir beaucoup plus lourde que l’ovale d’aujourd’hui. Phénomène captant le ballon aussi bien avec la main droite que la gauche il pointait en plongeant au dessus de la défense. Quand il démarrait, le corps cassé en deux rasant le sol, il dégageait une impression de force et de souplesse quasi miraculeuse. Considéré comme le meilleur demi de mêlé du monde sa carrière fut interrompue en 1939 par le conflit mondial. En 1948 sollicité par les américains de la base aérienne d’Orly pour introduire le rugby à XIII aux E-U il préféra rester en France. Il est mort accidentellement au retour d’une célébration à laquelle il avait été invité par ses copains du Stade Montois. A Villeneuve, une allée du stade de la Myre Morie, à Paris un stade et un gymnase portent son nom de même que le bouclier orné d’un médaillon gravé à son effigie, attribué au champion de France de Rugby à XIII. Plus récemment il vient d’être associé au stade de Villeneuve-sur-Lot (2008). René.Verdié.

dimanche 13 janvier 2008

Dr Roulliès Jacques


Addendum à le notice Roulliès Jacques (Dr R Constans- Dr M. Heib)

Ingénieux il a réalisé une centrifugeuse auto équilibreuse qui fut adopté par de nombreux laboratoires dont celui du Pr Calmettes à l'Institut Pasteur. Il fut aussi un des premiers à proner la radiothérapie comme thérapeutique de diverses affections. A cette fin il fit venir à Agen, le 15 janvier 1921, le Dr Rudelle, chirurgien et ancien attaché de l'Institut du radium (Institut Pasteur de Paris).

mardi 8 janvier 2008


la bijouterie templier du boulevard de la République

dimanche 6 janvier 2008

La BIJOUTERIE TEMPLIER

Située au n° 93 du boulevard du Président Carnot, A Templier succéda en 1905 à son père dont le magasin était situé au n° 84 du boulevard de la République et participa à la vie commerciale du centre d'Agen durant le début du XXe siècle, vendant de l horlogerie et de la bijouterie avec surtout des parures de mariage mais aussi de l'optique. L''horlogerie -bijouterie Templier avait alors une grande renommée et possédait des succursales dans les principaux chef-lieux de canton de l'Agenais (Laroque, Puymirol, Beauville, Port Sainte-Marie). R.C.