dimanche 24 février 2008

GASCOGNE André


Pseudonyme utilisé par Paul Berato pour publier des romans d'aventure aux éditions du Chardon dans la collection "l'incroyable" dont :
l'Île de l'épouvante et
Le démon du néant (1946).



Voir notice sur Berato Paul, page 88.

vendredi 22 février 2008

LANCEMENT DU DICTIONNAIRE AU CONSEIL GENERAL

Photo de J.M. Ernouf : On reconnait à droite, le prefet Lionel Beffre ; de dos , au centre Le Dr Drapé, conseiller général d'Agen et maire de Foulayronnes, André Touron conseiller général de Lavardac, Gilbert Fongaro conseiller d'Agen et maire de Pont-du-Casse.

Le vendredi 8 mars 2008 le Conseil général et son Président Michel Diefenbacher ont présenté à la presse le Dictionnaire de l'Agenais et de Lot et Garonne à la salle de l'orangerie.

Le Dr Remy Constans dans sa reponse a insisté sur les difficultés de rédaction d'un dictionnaire, l'efficacité de l'équipe de rédaction* comprennant 40 érudits, historiens, géographes, et autres spécialistes dont 20 principaux ; sur la diversité et les differences de sensibilité des rédacteurs qui font la force et la diversité de ce dictionnaire ; sur son caractère évolutif et ouvert. Dans cette optique il a informé l'assistance de la création d'un blog Le dictionnaire de l'Agenais et de Lot et garonne hébérgé par Google sous Blogspot qui doit permettre à chacun d' embellir, de perfectionner, de corriger et de completer le Dictionnaire en attente d'un nouvelle édition papier.
*Rédacteurs : André Bayse, Isabelle Brunet, D. Christiaens, Jacques Clouché, Marianne Constans, Anne-Marie Coste, Maurice Cottenceau, Marlyse Courrech, Nathalie Desclochez, Hubert Delpont, Gérard Desmeroux, Jean-Claude Fondriest, Jean-François Gardeil, Alain Glayroux, Marc Heib, Jean Pierre Koscielniak, René Lacoste, José Le Nouène, Francis Loubatières, André Mateu, Dino Milani, Jean-Luc Moreno, Sonia Nicolas, Marie-Dominique Nivière, Céline Piot, Michèle et Michel Pujos, Christian Rapin, Martine Salmon-Dalas, Hervé-Yves Sanchez-Cazadilla, Annie Timbeau-Rapin, Stéphane Thouin, René Verdier, Henri Vystrecil, Stephanie Waldt, Peter Weissberg.

dimanche 17 février 2008

POLNAREFF Michel


addendum à la notice page 400

Michel Polnareff fait reference à son origine néracaise à deux reprises dans son livre : dès les premières lignes (page7)"J'ai vu le jour ou plutôt l' ai perçu, vu ma myopie naissante, un 3 juillet à Nérac et page 141, "En rentrant du Japon, Jean-Michel Boris, (né à Nérac, comme moi), ambassadeur de l'Olympia en mission pour Bruno Coquatrix, m'avait convaincu de faire un spectacle....."



Polnareff Michel, avec la collaboration de Philippe Manoeuvre, Polonareff par Polnareff, Grasset, 2004

SAUVAGNAS

SAUVAGNAS : Village de caractère à la très riche histoire situé au nord-est d’Agen, dans le Pays des Serres. Implantation des templiers vers 1235.Le Grand Prieur de Saint-Gilles, Ferran de Barrast octroya des coutumes. Une pierre gravée datée de 1275 et qui se trouve au musée d’Agen atteste officiellement cette fondation religieuse. Bertrand de Goth (le futur pape Clément V*) y fut reçu en grande pompe le 1 juillet 1304. Après l’abolition de l’ordre du temple, la commanderie passa aux mains des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, l’Ordre de Malte. Devenue une riche communauté agricole, elle fut visitée en 1603 par l’évêque Nicolas de Villars qui nous en a laissé une précieuse description. Dès la première moitié du XVIIe siècle, les commandeurs préférèrent vivre soit à la cour du roi où ils bénéficiaient de fructueuses fonctions honorifiques, soit dans leurs propres domaines. Ils venaient rarement à Sauvagnas dont ils avaient confié la gestion à leurs bayles successifs. La population en prit à son aise. Le village s’appauvrit. Pendant la période révolutionnaire, le domaine de la commanderie devenu bien national fut racheté et morcelé. Le curé réfractaire, Pierre Lestrein fut emprisonné à Agen et revint mourir à Sauvagnas de maladie et de mauvais traitements en ces lieux. Une école laïque fut ouverte en 1866, une cabine téléphonique fut installée en 1925, l’électrification se fit à partir de 1936 et l’adduction d’eau en 1950. Depuis la seconde guerre mondiale Sauvagnas s’est modernisé et actuellement sa population augmente, des lotissements se construisent. Sont classés monuments historiques (05/08/1910): La cloche de bronze de l’église de Roudoulous datant de 1592 (elle se trouve dans le clocher de l’église de Sauvagnas), Des plats en cuivre repoussé du XVIe siècle, une dalle à armoirie (pierre tombale) en marbre blanc sculptée et encastrée dans le mur nord de l’église. Depuis 1977, après l’avis de la commission départementale, les objets ci-après sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques : la statue en plâtre du XIXe siècle représentant Marianne (Mairie); un plat de quête en cuivre repoussé, une statue de la Vierge à l’enfant en bois doré datant de la fin du XVIIIe siècle (Eglise). A voir aussi : l’Eglise St Jean St Salvy où se trouvent les reliques de Saint-Salvy, le presbytère construit par les Templiers, le lavoir et la fontaine des Canelles, la fontaine vauclusienne de Levraut et la fontaine de Roudoulous. Le musée d’Agen conserve une borne milliaire en marbre blanc. Elle était érigée au bord de l’antique voie romaine de Cahors à Agen qui passait sur ce territoire. Annie Timbeau-Rapin (A. T-R)
Archives de l’Ordre de Malte (A.D.microfilms), Rebouis Coutumes du Nomdieu et de Sauvagnas, Nouvelle Revue de Droit français et étranger, (Novembre Décembre 1890). Registres délibérations conseil municipal Sauvagnas (A.D, E1D), Registres paroissiaux (A.D, E 732, E 733, E 734). Registre délibérations du Conseil de Fabrique de la paroisse, (A.D, E SUP 734).

Cette notice sera ajoutée à la prochaine édition du Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne (éditions des Mages en Agenais)

samedi 16 février 2008

CASTERA, Jean-Henri, d'Artigues

CASTERA, d'ARTIGUES, Jean-Henri de, (Tonneins (Biscarret), 1749 – Tonneins (château d'Artigues), 1838) : homme de lettres.,fils d’un riche négociant-maître de bateaux.Après des études secondaires au collège des Jésuites de Cadillac (Gironde), il entra dans la vie active en s’engageant aux Antilles dans un régiment de dragons-mulâtres avec le brevet de capitaine, après avoir refusé la succession de son père à l’âge de seize ans. A son retour en France, dix ans plus tard, grâce à l’appui d’anciens condisciples de Cadillac, il fut introduit à la Cour de Louis XVI dont il devint un ambassadeur officieux, effectuant de nombreuses missions à l’étranger. Dans le même temps, il poursuivait une carrière d’écrivain, de poète et de traducteur (il maîtrisait à la perfection les langues anglaise et allemande).Habile et opportuniste, il traversa sans dommages la période révolutionnaire, augmentant son patrimoine en achetant le château d’Artigues, près Tonneins, où il installa sa famille. Grâce à ses qualités littéraires, au succès de ses œuvres, il fut remarqué par Bonaparte qui le convia à le suivre en Egypte comme chroniqueur mais Castéra déclina cette offre. En 1803 il épousa une toute jeune femme qui lui donna une fille, Eugénie, qui se maria en 1828 avec Samuel de Bourrousse de Laffore*. Le succès de son «Histoire de Catherine II » (dont s’est inspiré H. Troyat), de la traduction des voyages du capitaine Cook et d’autres nombreux voyages septentrionaux et africains, de plusieurs recueils de poèmes et son remarquable entregent lui firent espérer l’entrée à l’Académie Française. L’Empereur rancunier lui en barra définitivement l’accès. Ulcéré, J de Castéra quitta définitivement Paris et vécut le plus souvent à Artigues où il recevait beaucoup (Le général Moreau, le célèbre avocat De Sèze, défenseur avec Malesherbes de Louis XVI, le comte Garat, ministre de l’intérieur de la Convention). Ami fidèle du duc d’Orléans avec lequel il a beaucoup correspondu, il n’eut pas la force d’assister aux cérémonies organisées à Paris lorsqu’il devint roi de France sous le nom de Louis-Philippe. Il a laissé un importante oeuvre littéraire aujourd’hui oubliée. A.T.R (Annie Timbeau-Rapin)
De Bourrousse de Laffore, Notice sur Jean Castera, tome IV du Nobiliaire de Guyenne et Gascogne, Champion, Paris, Peret & fils, Bordeaux, 1883, pp XI-XIII
Lagarde Jean Alphonse : Histoire de Tonneins, Toulouse, Société des livres religieux, 1870. Archives départementales de la Gironde Cote 6 B 53. Archives municipales de Bordeaux Cote 2 E 38.

Cette notice sera publiée dans la prochaine édition du Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne.

vendredi 15 février 2008

CAGNATI INES

"Inès Cagnati s'en est allée"
Additif à la notice, page 118-119. Cagnati Inès (Monclar 1937- Orsay 2007)
Elle a quitté ce monde dans sa maison de la banlieue parisienne à l'automne. Du collège de Tonneins, au lycée Anatole France de Villeneuve-sur-Lot, puis de l'école normale au lycée Carnot de Paris où elle enseigna elle était devenu une drôle de dame au sourire rare mais au coeur généreux, avare de mots mais non de sentiments....
Inès Cagnati s'en est allée, Ancrage, Janvier 2008, n° 23, p.45.


lundi 11 février 2008

MONDINEU ETIENNE


Addendum à la notice de la page 358

E Mondineu, "pays" d' A. Fallières avec lequel il entretint des relations amicales, a illustré le menu édité pour la venue du président de la République à Bordeaux où il a representé un vigneron bordelais et une gasconne portant la traditionnelle coiffe. L' inclusion d'un aéroplane signe les débuts de l'aviation en Aquitaine.
Dr Remy Constans

Remy Constans

Dr LE NOUENE José

Le Dr Le Nouène est né en 1922. Il a soutenu en fait deux thèses pour obtenir le doctorat d'état dont "Contribution à l"équilibre hydrominéral chez le lapin" éffectuée dans le laboratoire de neurophysiologie du Pr Faure à la faculté de Bordeaux.
Dr Remy Constans

samedi 9 février 2008

DICTIONNAIRE DE L AGENAIS et de LOT-ET-GARONNE


L' orthographe et la grammaire de la langue française suivent des méandres subtils. Le dictionnaire est bien de Lot-et-Garonne !
Seul de peut couvrir Garonne qui est féminin (et nous aimons sa féminité) et Lot qui est masculin. Le dictionnaire est donc de Lot-et-Garonne et non du Lot et Garonne. Mais il pourrait être le dictionnaire du département de Lot-et-Garonne.
Comme vous, cher Pierre Feille, j'ai commis cette faute jusqu'au jour où j'ai eu l'honneur et le plaisir d'être corrigé par Georges Pastre, plume du rugby par ses chroniques passées de Midi Olympique et historien incontournable du Rugby à XV-(il a corrigé en totalité Agen au temps du Président Fallières, éditions Loubatières)-
Le centenaire journal du département était lui aussi Journal de Lot-et-Garonne. Son nom n'a varié que lorsqu'il fut repris par Saint-Lanne dans les années trente. Le préfet Lionel Beffre qui a pris ses fonctions en juillet 2006 est Préfet de Lot-et-Garonne. La Lettre et non la feuille de Pierre Feille pourrait devenir la feuille de Lot-et-Garonne!
Sans avoir l'outrecuidance de conseiller à chacun de faire du Grevisse son livre de chevet je reprendrai la conclusion de l'article de P. Feille consacré au Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne : Ah! surtout, surtout que ces remarques anodines ne vous empêchent pas de vous procurer cet ouvrage indispensable... et de lire la Lettre de Pierre Feille !
Remy Constans

mercredi 6 février 2008

MOURGUES Camille (Agen 1888- 1955)


Addendum notice page 366-367

Défenseur de la médecine par les plantes, inventeur de la "tisane au beurre", il ne prétendait pas soigner pas des malades qu'il laissait aux médecins mais des maladies. Il a publié en 1957 Tisanes, santé, bonheur (Couderc, Nérac) pour illustrer ses théories.

Rémy Constans

DEPOUTOT FRANC-LOUIS

Addendum page 187
Franc-Louis Depoutot vient de decédèr à Vez Oise, ville où il avait rencontré son épouse et s'était retiré à la retraite