PECH DE BÈRE[1], croix et calvaire du :
Croix érigée à l’initiative des prêtres de cinq paroisses - Saint Félix d’Aiguillon, Saint-Côme, Lagarigue, Sainte-Radegonde (commune d’Aiguillon) et de Nicole- conformément au projet de Boullet de Marmande, sur le terrain situé au Pech de Bère, mis à disposition par M. Paul Amblard*, châtelain de Lafon. La croix métallique sortie des ateliers Chanlou de Bordeaux mesure 18 m de hauteur au dessus d’un piédestal de 6 m. de hauteur et de largeur. Elle fut inaugurée en présence de Mgr Coeuret-Varin*, évêque d’Agen, le lundi de Pâques de 1897 (19 avril), jour du 12° anniversaire de son sacre. Avec une hauteur de 21 m au dessus du sol elle domine la plaine de Garonne et le confluent du Lot et de la Garonne, faisait le pendant de celle de Buzet, devint la plus haute de France à la fin du XIX° siècle, dépassant celles de Verdelais, de Brive, du Nivolet (Chambery) considérées alors comme les plus hautes . Elle porte un christ d’une hauteur de trois mètres de haut et de large, fondu dans l’usine Gasneau de Tussey près Vaucouleurs (Meuse). Le simple chemin qui permettait d’ accéder au Pech, transformé en « chemin de croix » avec ses 14 stations ayant chacune une croix de bois a été remplacée par une route.
Thézan, La croix et le calvaire du Pech de Bère et le XII° anniversaire du sacre de Mgr Coeyret-Varin, Tonneins, Imp. Georges Ferrier & Cie, 1897.
Voir Pech de Berre, Pèch, page 390.
[1] Bère est parfois orthographié Berre selon des principes de graphie moderne
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