mercredi 24 novembre 2010

QUESSEVEUR Anne-Françoise (Locminé, 1923 – Agen, 2010)

Anne-Marie Quesseveur, dite Mme Quesseveur, libraire de la Place des laitiers est décédée le samedi 30 octobre 2010. Elle consacrée sa vie à son métier, l’exerçant jusqu’à son dernier souffle à l’âge de 87 ans. Elle a participé à la vie culturelle de l’Agenais en privilégiant , au delà de ses origines bretonnes les publications d’histoire locale et régionale, devenant éditrice, en particulier en rééditant le remarquable Deffontaines consacré à la vallée de moyenne Garonne. R.C.

Voir Quesseveur, librairie, page 413 . Deffontaines, page 179.

dimanche 14 novembre 2010

PATISSIE JUDE, PIERRE,JOSEPH (Saint-Gayrand prés Tonneins, 1789 – Tonneins, 1857).



PATISSIÉ, Pierre, Joseph, Jude : Homme de lettres, poète, a passé sa vie sur sa propriété familiale de Grateloup. Membre de la Société des Sciences Arts et belle lettres d’Agen ; Selon Andrieu il rima avec ferveur, conviction, trouvant parfois l’inspiration. Tel Milton, le survenue d’une cécité transitoire (cataracte), le fit recourir à la main filiale pour fixer ses écrits qui furent nombreux : l’Ode à la cécité publié dans l’Abeille Agenaise du 26/07/1863 en hommage aux médecins qui l’opérèrent et favorisèrent sa renaissance est certainement son plus beau texte littéraire ; A Jean Guttemberg, et à l’immortalité de la gloire poétique. Odes, Toulouse, imp. J. Douladoure, s. d ; Racine : le Paradis perdu de Milton, odes. ibid, s. d ; Ode à la mémoire de Henri le Grand, au sujet de l’inauguration de la statue de ce monarque, donnée à la ville de Nérac par Mr le comte de Dijon, Agen, imp. Noubel ; Souvenir des Pyrénées. Épître, Toulouse, Imp. Douladoure, 1839. Prix du concours des jeux Floraux (1839) et de nombreuses autres odes, épîtres et poésies diverses publiées par Mme Larrieu, sa fille. RC.
Jude était son prénom usuel.
Dédicace à Mr Beneyteau, conservateur des hypothèques de Nérac.






dimanche 7 novembre 2010

SAINT JEAN DE BALERME, EGLISE DE, (MONTPEZAT)

Eglise de Saint-Jean de Balerme (Montpezat d'Agenais) : église romane du XIIe siècle modifiée au XIIIe et au XIVe ; coeur avec une abside semi-circulaire et une travée de même largeur que la nef ; abside flanquée de trois contreforts dont celui situé à l'est, percé dans toute son épaisseur, ouvre la fenêtre centrale du coeur ; 12 chapiteaux tous richement ornés.
Une fresque représente un Christ en majesté entourée des quatre évangélistes. On reconnaît surtout ceux des angles inférieurs : le lion de Saint-Marc, L'aigle de Saint-Jean.
Dans la nef principale, le mur nord était percé d'une porte, dite "porte des lépreux".
A l'extérieur et en contrebas de l'église côté sud on peut voir l'entrée d'un souterrain refuge (le cluzeau) qui comprend au moins deux salles. L'église a été restaurée par une association loi 1901: Les amis de Saint-Jean de Balerme et des vieilles pierres de Montpezat. J-M. E (Jean-Marie Ernouf).



Peinture murale montrant le christ tetramorphe, Photographies de J.M E

dimanche 31 octobre 2010

BACS DE PASSAGE

BACS DE PASSAGE

Avant la construction vers le milieu du XIX° siècle, de ponts suspendus sur la Garonne et sur le Lot, le passage des rivières s’effectuait grâce à des bacs. Mme Van Test, érudite hollandaise, dans le récit de son voyage en France en 1819 a témoigné des difficultés de ces passages en particulier à celui du Passage de Layrac : « on passe de nouveau la Garonne à Leirac, où la rivière plus étroite est extraordinairement rapide et la sortie du bac fort difficile à cause des rives escarpées. »

Garçon Maurice, Voyage d’une hollandaise en France en 1819, manuscrit retrouvé et publié par Maurice Garçon, Paris, J-J Pauvert, 1966, p 63.

Remarque : l’orthographe de Layrac a varié au cours des siècles et il n’est pas rare de trouver cette écriture sur les cartes et documents du XVIII° siècle ou antérieurs. R.C

samedi 23 octobre 2010

GARDEIL PIERRE (Astaffort, 1932 - Agen 2010)

Le philosophe écrivain, âme du collège Saint Jean de Lectoure, est décédé à l’âge de 78 ans, le 14 septembre 2010. Il avait influencé la carrière de Béatrice Uria Monzon. Son ami Michel Serres lui a rendu hommage : « c’était un homme extraordinaire, un homme bon, un coeur pur » ; « Mon Pays c’était lui » et a prononcé au moment des obsèques un A Dieu en prose plein d’émotion « à celui qui tenait dans sa main la bourgade d’ici et les opéras d’Europe, le rugby à XV et la métaphysique … à celui qui restera présent dans l’intime de ma solitude ».

Son dernier livre « Mon grand-père avait aussi un grand père » est publié aux éditions-dialogues

Le Petit Bleu de Lot-et-Garonne du 16 septembre 2010 ; La Dépêche du 18 septembre 2010.

Voir notice B. Uria Mozon page 490,

Voie Notice Gardeil Pierre page 248

dimanche 22 août 2010

PUISSANT Louis


PUISSANT LOUIS, (La Gastellerie (Seine et Marne) 12/09/1769- Paris, 11/01/1843).




Professeur de mathématiques à l’École centrale d’Agen et à l’École militaire, ingénieur géographe du dépôt général de la Guerre, membre de l’Académie des Sciences et de la Société libre des Sciences, Arts et Belles- Lettres d’Agen. Sa période agenaise est liée à la rencontre avec Lomet* qui le remarqua, continua son éducation d’arpenteur et lui permit d’être reçu au concours de professeur des Écoles centrales, qu’il occupa jusqu’en 1802, date de leur suppression.


Deux publications restent emblématiques de sa période agenaise : Tables de comparaison entre les Mesures anciennes du département de Lot-et-Garonne et celles qui les remplacent dans le nouveau Système métrique. Rédigées par la Commission Temporaire des poids et des mesures établie par l’Administration centrale et précédées d’une instruction abrégée sur le calcul décimal et la nouvelle nomenclature pour en expliquer l’usage. Agen, Imprimerie du département (R. Noubel), an VII (1799), in 8 de 116p.


Recueil de diverses propositions de Géométrie, résolues ou démontrées par l’analyse algébrique suivant les principes de Monge et de Lacroix, Paris Duprat, an IX (1801). Ce travail présenté en frimaire an X à la Société des Sciences Arts d’Agen eut trois éditions dont la dernière datée en 1824.


Après 1802 ; Louis Puissant quitta Agen et fut affecté au dépôt de la Guerre, effectua des missions à l’île d’Elbe, en Corse et en Italie et devint en 1804, professeur à l’École militaire de Fontainebleau. Puis il il intégra le corps des ingénieurs géographes reconstitué avec le grade de chef d’escadron et fut attaché à l’École d’application de ce corps. RC



mercredi 28 juillet 2010

LASALLE , XAVIER DE (Agen, 1843- 1917)


XAVIER DE LASALLE

Études au collège Saint- Caprais puis au collège d’Agen (1856) et enfin au lycée nouvellement crée.

A Paris il a connu Charles Monselet écrivain gastronome avec qui il sympathisa en partageant le même goût pour les délicatesses de la table.

Conservateur, bonapartiste, il appliqua toute sa vie la devise de son journal « Tout pour le Peuple et par le Peuple » et resta fidèle à ses idées du début en étant le représentant du prince Victor Napoléon pour le département de Lot et Garonne. Il devint avec son accord le candidat boulangiste aux élections de l’arrondissement d’Agen de 1889 obtenant 7671 voix contre les 11.135 voix de son adversaire républicain et radical Gustave de Lafitte de Lajouannenque*

Il fut un membre très actif du Cercle des Amis Réunis, sa deuxième famille, où il était très écouté tous les soirs dans les salons du cercle qu’il rejoignait depuis sa maison de la place des Droits de l’Homme. R.C.

Hommage d’Amis, Xavier de Lasalle, Agen, Maison d’édition et Imprimerie moderne, 1917.

Addendum à la notice publiée page 312



dimanche 25 juillet 2010

MONLAC,JEAN (Saint-Nicolas-de-la-Balerne,1923

MONLAC, Jean : Après Le vent de la prada, En Ribejant Garona (2006) le centre culturel de Dunes (82340) publie l'été 2010 son 3° recueil de poèmes réunissant 90 poèmes écrits en français Pensées d'automne.
Il a reçu le prix Pierre Delbès au Jasmin d'argent d'Agen en 2010. RC

Addendum à la notice écrite par C.Rapin, page 359.

mercredi 23 juin 2010

NOAH

NOAH (Cépage).

ADDENDUM à la notice Noah, pages 377-378.

Ce cépage interdit donne un moût très sucré utilisé pour la confiture. Il était aussi utilisé selon le même procédé que celui de la fabrication du pineau des Charente, pour fabriquer un apéritif artisanal composé de 50% de moût de Noah et 50% de moût de folle blanche*.

Bien que le cépage aurait du être arraché en 1960, à coté de pieds développés en treille, il n’ait pas rare de trouver un ou plusieurs rangs conservés dans le vignoble lot –garonnais.

Dubreuil Jean-Claude, Et imperturbable coule la Garonne, Art Média éditions*, 2003, p 102

mercredi 16 juin 2010

LAFORE, Pierre, Augustin, (Layrac, 02/05/1809 - 1855)

LAFORE, Pierre, Augustin (Layrac, 2 mai 1809 - ?, 1855) : Vétérinaire, professeur de pathologie de clinique et de jurisprudence vétérinaire à l'école vétérinaired e Toulouse, membre de la Société royale d’agriculture du département de Haute- Garonne et de la commission pour l’amélioration de la race bovine du même département, correspondant de la Société d’agriculture sciences et arts d’Agen et de la Société vétérinaire du département de Lot et Garonne, il a écrit le guide l’élevage des bêtes à cornes du département de Lot et Garçonne ouvrage de référence où il,distingue trois races de bœufs garonnais : le race garonnaise, la race agenaise de la haute plaine et de coteaux et la race de Nérac. Il s’est particulièrement intéressé aux méthodes d’amélioration de cette race, race de bœufs de travail robustes capables d’assurer les journées de labour sans difficultés insistant sur le choix des reproducteurs et sur l’hygiène à appliquer aux animaux et aux étables.

Bibliograhie :

Guide de l’élevage des bêtes à cornes dans le département de Lot et Garonne, Toulouse, Imp. de J.M. Pinel, 1845

Autres ouvrages publiés :

Art de guérir l’indigestion avec gonflement de la panse du bœuf et du mouton ; précédé de considérations sur la culture des prairies artificielles. Mis à la portée des agriculteurs, Toulouse, Paya, Paris, Mmem Huzard, 1835.

De l’amélioration et de la multiplication de l’espèce bovine dans le département de Haute-Garonne, à l’usage des propriétaires ruraux, Toulouse H. Lebon, 1838.

Des vaches laitières, de leur choix, du régime alimentaire et des soins hygiéniques à suivre, Lyon, Savy, 1843

Traité des maladies particulières aux grands ruminants, précédé de notions étendues sur l’amélioration et l’hygiène de ces animaux, Lyon, Savy, Paris, Labé, Toulouse, H. Lebon, 1843.

samedi 8 mai 2010

DUPLAN LUCIEN


DUPLAN LUCIEN,


Bouchonnier à la tête d’une importante usine qui employait plus de 200 ouvriers au moments des mouvements de grève de 1928 ; maire de Mézin et conseiller général du canton . Il avait émis le vœux d’ériger une statue hommage au Président Fallières lors de ses obsèques le 25/06/1931. Président du comité local constitué à cet effet il put participer, le 15 mai 1938, à l'inauguration de la statue, oeuvre de Daniel Bacqué*. il prononça un discours remarqué en hommage à l'enfant du pays " Il était bon et simple sans effort, de cette simplicité et de cette bonté qui fait la véritable grandeur". R.C.

Discours prononcés à l'inauguration de Monument élevé à la mémoire du Président Armand Fallières, Imp. G. Couderc, Nérac.


mercredi 28 avril 2010

CADIS

Cadis,

Étoffe de laine très solide et de bas prix utilisée par les paysans gascons, fabriquée à Montauban, apprêtée et teinte à Agen jusqu’au milieu du XIX° siècle.

Magen Adolphe, Chartes inédites du XIV siècle recueillies dans les archives municipales d’Agen, Agen, imprimerie de Prosper Noubel, 1872.

SURIRAY DE LA RUEJean-Gabriel Martin (La Nouvelle-Orléans, 11 novembre 1774 - Clairac, 1850),

SURIRAY DE LA RUE (La Nouvelle-Orléans- Clairac)
Issu d’une famille émigrée ayant établi sa fortune à la Martinique, fixée après son retour en France, dans le Bordelais puis à Tonneins. Études à Sorèze, ingénieur géographe envoyé en 1793 à l’armée des Pyrénées orientale. Officier adjoint du Génie attaché aux fortifications de Perpignan puis de Rochefort. Après sa carrière d’officier de Génie, inspecteur spécial pour la culture du tabac dans les département de Lot et Garonne, Tarn et Garonne et Haute Garonne et de la manufacture des tabacs du Lot et Garonne, puis garde –magasin des tabacs à Bordeaux.

Fervent opposant à la construction du canal latéral à la Garonne il souhaitait plutôt canaliser le fleuve pour permettre une amélioration de la navigation. lL projeta en 1843 la création d’une société en commandite « La Société des Pyroscaphes de Garonne » avec l’ambition de naviguer entre Agen et Bordeaux presque tous les jours à des vitesses supérieures à celles des bateaux de la compagnie générale des Garonne Membre de Société académique d’Agen. On lui doit une publication sur les uranolithes, terme crée par Boudon de Saint-Amans*pour désigner les météorites ou pierre de foudre. R.C.


Suriray de la Rue, Jean-Gabriel Martin : Trois comptes raisonnés des travaux administratifs de M. Surirayde la Rue ou analyse de ses rapports adressés à la régie des tabacs de 1811 jusqu’à 1831.Imp Ch Lawalle, Bordeaux, 1831, Observation sur un projet de canal latéral à la Garonne de Toulouse à Bordeaux, Agen, Imp Noubel, 1832. Notice sur la Société des Pyroscaphes de la Garonne, véloces inexplosibles et fumivores, société en commandite par actions pour le transport accéléré des voyageurs et des marchandise. Bordeaux, Imp. P Faye, 1842.



samedi 24 avril 2010

FLAGES , MAURICE (Montesquieu, 1914 - )


SERIGNAC jean ; FLAGES Maurice, poète romancier du Brulhois.
Photo Le Petit Bleu, R. Lille
En arrière plan les Drs Pierre Lapoujade et Remi Constans qui a rappelé la biographie de M. Flages et prononcé son éloge


Voir page 453 du Dictionnaire


Complément à la notice:
A reçu le prix d'honneur de la Société Académique des arts, sciences et belles-lettres d'Agen des mains du sous préfet de Marmande lors de la séance solennelle du 10/04/2010, salle des Illustres pour son oeuvre romanesque et poétique.


samedi 17 avril 2010

BELLOC, JEAN-BAPTISTE, CAMILLE

Belloc Jan-Baptiste, Camille (Agen 1807 - Genève 1876)

Voir page 85

C. Belloc participa à la campagne d'Afrique en 1830, de Belgique en 1832, d'Algérie en 1838.
Son cursus de chirurgien le fit beaucoup voyager ; ainsi il fut :
Chirurgien élève à l'hôpital d'instruction de Strasbourg (24 avril 1828 au 3 mars 1830)
Chirurgien sous aide lors de l'expédition d' Afrique le 3 mars 1830 ; à l'hôpital de Toulon le 26 octobre 1830 ; à celui d'instruction de Lille le 7 octobre 183& ; à celui du groscallou à Paris le 27 mai 1832,
Chirurgien aide-major au 9° régiment de dragons du 25 octobre 1832 au 26 février 1836,
au corps d'occupation d'Afrique le 28 fev 1838 , au 8° régiment de Ligne le 1 octobre 1840
Chirurgien aide major au 25° de ligne le 8 juin 1841, chirurgien aide major de 2 classe au même corps le 19 octobre 1841,
Chirurgien aide major de 3° classe au 15° de ligne le 27 avril 1842, au 65° de ligne le 31 mars 1843, au 2° du génie le du 14 juillet 1843 au 10 février 1844
(Dossier des archives du ministère de la Défense)

Du 26 fév. 1836 au 28 fev. 1838 il fut mis en infirmité temporaire. Faut-il voir dans cette interruption l'évolution d'une pathologie qui l'incita à chercher un remède à d'éventuels maux d'estomac ou à des troubles intestinaux? Cela est possible .
Quoiqu'il en soit, il a toujours dit qu'il était un grand consommateur du charbon dont il est l'inventeur démontrant qu'il était victime de troubles digestifs (amibiase contractée durant la campagne d'Afrique?)

R.C.

mercredi 10 mars 2010

PELONS

PELONS

Nom donné en Gascogne à des mottes de gazon apportées au pied des ceps de vigne comme source d'humus et de colonies microbiennes. Cette technique culturale de la vigne, ignorant l'utilisation du fumier, fut utilisée dans le vignoble Marmandais entre autres, avant l'avènement des herbicides et des engrais. R.C.

samedi 6 mars 2010

LEFEVRE CHARLES (MARMANDE 1935?)

Lefèvre Charles :

Syndicaliste agricole, actif dans les années trente, président du syndicat agricole de Marmande, il a consacré sa vie aux questions viticoles et à la promotion du vin du Marmandais.
"Quand on aime une plante, que l'on vit avec elle, elle devient à vos yeux plus qu'une chose, presque une compagne dont on devine les aspirations et les besoins, dont on partage les souffrances, les espoirs les succès. Ce n'est plus seulement à la physiologie qu'il faut demander la solution des questions posées à cause d'elle, et, si j'osais aller plus loin que Maetternich qui croyait à l'intelligence des fleurs, je hasarderais le mot psychologie en faisant allusion à l'âme simple des plantes". Différents écrits publiés dans le bulletin mensuel du Syndicat agricole de Marmande et différentes notes ont été réunies dans Le Roman de la Vigne, publié après sa mort par sa famille chez Féret & fils à Bordeaux en 1935. R.C.

samedi 27 février 2010

ANATOLE FRANCE, VOYAGE D'

Agenais pour la première fois à l'occasion des fêtes félibréennes et gasconnes de 1890, en témoin charmé il a relaté se sentiments dans la préface du livre de Paul Arène Des Alpes aux Pyrénées : "Nous étions à Agen. la ville s'était réveillée ce jour-là au bruit des salves qui faisait gronder ce jour-là l'echo de la colline au pied de la quelle elle est couchée avec sa tour romaine ses rues en arc et son fleuve aux grandes eaux argentées....La ville n'est pas riche en monuments des anciens jours, mais les agenaises sous leur foulard éclatant qui couronne leur noire chevelure, sont belles d'une beauté romaine et classique". RC

samedi 13 février 2010

LANUSQUETS

LANUSQUETS :

Addendum à la notice rédigée par H. Delpont, page 309.

"Dans les pays de forêts, comme dans les pays de montagne la race se conserve plus pure et sans mélange d'éléments étrangers. A Ruffiac, le type gascon s'observe encore mais à Antagnac et à Saint Martin de Curton les landais appelés plus communément lanusquets dominent. Grands et maigres, ils rappellent, par leurs traits ce que le type espagnol a de plus caractéristique et que nous a conservé le portrait légendaire de Don Quichotte" ainsi s'exprimait le Comte de Dienne en 1904.

Dienne, Comte De, Une émeute en Albret sous Alain-Le-Grand, Agen, Imp Moderne, 1904

dimanche 24 janvier 2010

CABALSAUT EGLISE

Eglise romane du XII° siècle située dans la commune de Castelculier doit son nom au lieu saltos caballi, saut de cheval. Elle apparaît en 1326 dans les subsides de l’évêché d’Agen référencée comme capella de equo saltu. Visitée par l’évêque Jean de Vallier elle est restaurée et lambrissée après 1551. Jules Mascaron* après sa visite de 1682 en a donné les dimensions : 10 cannes de long, 4 cannes de large, 6 cannes de haut. Elle comprend une nef limitée par 4 colonnes et un chœur surélevé gardé par 2 colonnes. Les colonnes sont ornées (animaux et monstres affamés - motifs floraux). Au 19 ° siècle devenue trop petite elle fut agrandie au cours du ministère de l’abbé Belloc ce qui explique que son clocher mur soit emprisonné au milieu de l’édifice. Aurait eu comme desservant le célèbre Mathieu Bandel ou Matteo Bandello*, successeur du cardinal de Lorraine à l’évêché d’Agen, neveu du général des Dominicains, dominicain lui-même et ami intime de Scaliger.
Elle est classée monument historique depuis 1926. Les vitraux sont de Jean-Dominique Fleury. A noter une statue de Saint Roch avec son chien et montrant son bubon.
Le petit cimetière attenant abrite le tombeau de la famille Belloc, propriétaires autrefois du château voisin de la Sevillote. L'église fut le lieu de bénediction de tous les mariages de la famille Belloc* et de toutes leurs sépultures. R.C.

Cliché de J.M Ernouf (2009)

De Flaujac Robert, Revue de l'Agenais, 2009, no3, pp. 379-394
Marboutin, abbé, notes manuscrites, 12J, AD 47.

LAULANIE Bertrand Prosper Ferdinand (Agen 1850 -Vevey, 1906

Monument Laulanié


Le monument élevé à la mémoire de Laulanié, oeuvre du sculpteur Raynaud, professeur à l'école des Beaux-arts de Toulouse, dressé devant son laboratoire de physiologie à l'école vétérinaire de Toulouse aujourd'hui détruite vient d'être reconstitué(4/04/2009) à l' identique dans la nouvelle école vétérinaire devant le nouveau laboratoire de Physiologie.


Photo du monument élevé à la mémoire de Laulanié dans la cour de l'ancienne école vétérinaire de Toulouse. La statue féminine debout le buste du savant est l'allégorie de la science
Voir notice Laulanié, page 314

samedi 23 janvier 2010

SIGALAS, Clement, Dr (Sainte- Bazeille, 1866- 1944)

Dr SIGALAS Clément (Sainte- Bazeille, 1866- 1944)

Fils du pharmacien de Sainte-Bazeille, il obtint le baccalauréat es lettres et es sciences avant sa seizième année ; puis, études de pharmacie à Bordeaux, pharmacien de 1° classe à 22 ans, prix Gintrac en 1891, il devint docteur en médecine en 1892, agrégé de physique appliquée à la pharmacie, titulaire de la chaire de physique appliquée en 1901, doyen de la faculté de médecine et de pharmacie de Bordeaux en 1913 et le resta pendant 21 ans.
On lui doit plusieurs publications d’intérêt : entre autres en collaboration avec R Dupuy sur l’élimination du mercure par la glande mammaire présentée au congrès international de médecine de Paris (7 août 1900) ; sur les éléments dioptriques de l’œil amétrope corrigé : Démonstration de l’égalité des images rétiniennes dans l’emmétropie et dans les amétropies axiles corrigées. En 1923, au Congrès national d'éducation physique à Bordeaux, le professeur Sigalas a proposé la création d'instituts régionaux d'éducation physique rattachés aux facultés de médecine des universités. L'institut d'éducation physique de l'Université de Bordeaux fut le premier créé en France, en 1927 et devint l'un des centres les plus importants d'enseignement, de recherches et de pratique de l'éducation physique et sportive.
Il a mis à disposition de sa commune natale ses qualités d’organisateur : il fut maire de Sainte– Bazeille de 1904 à 1919. Après la Grande Guerre il devint conseiller municipal de Bordeaux sous les municipalités de Fernand Philippart et d’Adrien Marquet et s’occupa de l’instruction publique. Impliqué dans la vie bordelaise il fut membre de l’Académie de Bordeaux en successeur de Bergonié*. Il quitta Bordeaux en 1937 pour retrouver le Lot et Garonne et mourut subitement en 1944. R.C.

samedi 9 janvier 2010

AGUZAN, Château d'



AGUZAN Château d’ : château gascon situé à proximité de Laplume capitale de la vicomté du Brulhois. Détruit à la Révolution. Son dernier propriétaire fut le héros et à deux reprises le convive d’un repas avec les morts, dont le dernier eut lieu dans l’église de Saint Martin de Cazeaux. Son récit devenu légendaire a été repris dans le conte gascon Le revenant de Cazeaux par Jean François Bladé et par J –B Goux dans Le convive des morts. J.C Pertuzé a illustré ce conte Le souper des morts en 2000 dans Contes de Gascogne publié par les éditions Loubatières. RC
Goux J. – B. Le convive des morts, Recueil des travaux de la Société d’agriculture, sciences et arts d’Agen, Tome IX 1858-1859.



Dessin extrait des Contes de Gascogne Jean-Claude Pertuzé, éditions Loubatières

Ruines de l'église de Saint-Martin de Cazeaux, à Laplume


Voir Bladé Jean François, page 95 ; Pertuzé Jean-Claude, 393-394