vendredi 16 septembre 2011

ITIER Jean, Dr

Dr ITIER Jean, (La Sauvetat-de- Savères, 1758- 31 déc.1838). Médecin à La Sauvetat-de-Savère, passionné de botanique, membre de la Société Linnéenne de Paris, membre de Société des sciences, arts d’Agen, il exerça son art de façon désintéressé et fut apprécié de tous dans son village natal. Sa durée d’exercice, pendant plus de 60ans, est un exemple de longévité médicale, presque incroyable aujourd’hui. Il participa aux travaux de botanique de Florimond Boudon de Saint-Amans et l’aida dans la rédaction de sa Flore agenaise. R.C.


Le Mémorial Agenais, du 3 janvier 1839, n° 1178.


Complément de la notice publié page 281. Voir Saint Amans, page 436.

lundi 15 août 2011

FOIE GRAS, Musée du

Foie gras, musée du : situé à Souleilles, commune de Frespech, crée et animé par Yves et Geneviève Boissière. Il permet de découvrir l’histoire du foie gras depuis le gavage par les égyptiens avec des figues jusqu’à nos jours avec le gavage traditionnel avec des grains entiers de maïs. Visite et dégustation. La table du musée, La Taulejada est installée à Frespech, dans les remparts fortifies du village. R.C.


Voir Foie gras,


mardi 12 juillet 2011

CHARPAK GEORGE (Dobrovica,1924 – Paris, 29/09/2010)

CHARPAK GEORGES :



Complément à la Notice publié page 146.


Il s’est souvenu dans ses écrits de son séjour à Eysses et de l’insurrection. « Notre activité pendant les longs mois de l’hiver 43-44 fut faible et il fallut toute la dialectique du communisme pour occuper nos longues discussions grâce au regroupement des politiques. Nous avions organisé une série de cours et de conférences données par les uns et les autres. J’ai beaucoup appris et modestement enseigné ».


« Notre révolte a été impitoyablement écrasée après une nuit où nous avons pensé avoir réussi». […]


En 1996, il avait lancé l’opération « La main à la pâte » pour améliorer l’enseignement des sciences en pro motionnant dans l’enseignement la pratique d’ expériences à l’école primaire : « planter des haricots quant on 8 ans est un chemin vers le concept »[...].

dimanche 10 juillet 2011

ARDAILLOU, Raymond (Villeneuve-sur-Lot 1920-)

Ardaillou, André-Raymond, (Villeneuve-sur-Lot, 1920)



Ardailllou Raymond : médecin néphrologue et physiologiste, études au lycée de Villeneuve-sur- Lot, puis à Paris, ancien interne des hôpitaux de Paris (1953), ancien chef de clinique dans de service du Pr Hamburger, élève du Pr Richet, attaché de recherche à l’Institut national d’hygiène, maître de recherche à l’Inserm, agrégé de physiologie, chef de service des explorations fonctionnelles à l’hôpital Tenon (1973), Directeur du groupement de recherches coordonnées (GRECO) CNRS de physiologie rénale (1983-1987). Directeur de l’unité 64 « Néphrologie et pathologie Membre du conseil scientifique de l’UFR Saint Antoine (1971-1974 et 1979-1987), membre de la commission « Physiologie » du CNRS (1978-1982), de la commission spécialisée de l’Inserm « Appareil cardio-vasculaire, respiratoire et urinaire, coagulation et thrombose, rein » (1983-1986) et président de la commission spécialisée « Systèmes épithéliaux et transports membranaires : rénaux digestifs cutanés et dans les organes des sens » (1991-1994), membre du conseil scientifique de la Fondation santé-radiofréquences depuis 2005.


Ses travaux ont participé à une meilleure connaissance sur la filtration glomérulaire et l’insuffisance rénale et ont porté sur l’ équilibre hydro électrolytique et acido-basique dans l’Insuffisance rénale chronique, sur le rôle des différentes hormones polypeptiques dont la calcitonine, l’angiotensine II, l’endothéline, sur le rôle du sel dans la genèse de l’hypertension artérielle, sur le rôle des variations de la pression intra-auriculaire gauche et des lésions de la paroi auriculaire dans la sécrétion du peptide auriculaire natriurétique dont le dosage est devenu très utile en pratique médicale.


Il est devenu secrétaire perpétuel de l’Académie de médecine (2010)


Source : Infodoc.inserm.fr.

samedi 9 juillet 2011

CHANVRE

Addendum notice publiée page 144

Marcel Prévost a décrit la culture du chanvre dans Le Scorpion édité par Lemierre en 1903



« Quand le chanvre est poussé, que les tiges sont fortes et hautes, on l’arrache au pied, on enlève l’épiderme, et, durant un jour, on le laisse étendu à terre, dans le champ où il est venu. Puis, on en fait des bottes qu’on lie fortement et qu’on plonge dans l’eau courante. La sève dégorgée laisse à nu les filaments ligneux. Cela s’appelle le rouissage. En Pays de Garonne on fait rouir le chanvre à la fin d’août ou aux premiers jours de septembre. Pendant deux semaines ou trois, le parfum amer de cette sève dissoute imprègne l’air. Des femmes, les jupes relevées, les jambes nues, travaillent des journées entières, la sueur au visage, à retirer de l’eau les paquets de chanvre roui.[...] »

lundi 23 mai 2011

ECOLE DE NATATION DU 9° RI 1913.

École de natation du 9° régiment d’infanterie d’Agen



École de natation crée en octobre 1913 par le colonel du régiment était située sur la commune du Passage d'Agen au niveau du terrain occupé autrefois par les Bains Morillon, loué par Mme Vve Morillon au 9° régiment. Ce terrain était en aval de la passerelle , juste après le début de la digue d'étiage. Elle comprenait un ponton reposant sur le fleuve , des bouée fixes et une barrière à claire-voie. Mise en sommeil pendant la Grande Guerre, l'école reprit en 1922. Peu de soldats et peu de lot-et-garonnais savaient nager au début du XX° siècle ; et lors des maneuvres militaires les accidents et noyades étaient frequents.

mercredi 20 avril 2011

STENDHAL, VOYAGE DE

Voyage de Stendhal dans le Midi.

La lecture des notes prises pendant le trajet Toulouse-Agen en diligence (manuscrit R303, tomeII, Fos 83-84, bibliothèque de Grenoble) permet de localiser le café où se rendit Stendhal qu'il "trouva rempli de manants jouant aux cartes [...]". Il s'agit du café de la Comédie, situé sur la place de l'hôtel de ville d'Agen, à coté de l'ancien théâtre municipal, aujourd'hui démoli. Ce café était surtout fréquenté par les spectateurs du théâtre qui pouvaient y manger, "une soupe au fromage", après le spectacle.
Le café de la Comédie avait été construit sur l"emplacement de la maison de Roques, maison de la famille de Sécondat de Roques qui fut brûlée lors de la période révolutionnaire en 1781.
On retrouve aussi "qu'Agen possède une rue à portiques des deux côtés comme à Bologne", correspondant à la rue des Cornières, empruntée par la diligence Bordeaux - Toulouse qui pénétrait dans la ville par la rue du Pin puis par la rue des Arènes (devenue rue Émile Sentini) et la rue Molinier, et gagnait le relais des diligences. Il attribue aux Agenais l'appréciation négative qu'il portera plus tard : Les habitants en gémissent et les trouvent horriblement laid; Il n'as donc pas repris dans sa rédaction définitive la comparaison flatteuse d'Agen avec Bologne. R.C

Revue française d'histoire du livre, Stendhal à Bordeaux, colloque de 1983 université de Bordeaux III sous la direction de Simon Jeune, n° 44, 1984, pp 605-606.

Voir notice Voyage de Stendhal à Agen, p 505.

lundi 18 avril 2011

QUAI JACQUES AULONG

QUAI JACQUES AULONG,



Le nom de quai Jacques Aulong vient d'être donné (le 02/04/2011) en présence de sa famille, à la portion du quai du canal qui va de la route de Bordeaux au pont-canal pour lui rendre hommage en raison de son action pour la construction à ce niveau du mémorial dédié aux enfants de Lot et Garonne morts pour la France pendant la guerre d'Indochine( entre 1945 et 1954) . Ce monument, situé à coté de celui dédié aux morts du département durant le conflit d'Algérie, fut inauguré par Hervé Morin, ministre de la défense du gouvernement Fillon, le dimanche 27 juin 2010. Cette construction fut soutenue par une souscription et par les associations d'ancien combattants du département ainsi que par le général Bigeard ", par le coeur avec vous à 100%," " avec ses 93 ans, ses cinq blessures..., "dans un courrier qu'il signa du nom de Bruno, son nom de code à Dien Bien Phu.

Le Dr Aulong, alors médecin capitaine avait participé à cette campagne à l'hôpital Lannessan, d'Hanoï. Il a relaté ces moments dans De sang, de boue et d'or, publié à compte d'auteur, 2000 (prix du livre militaire de Bergerac) et dans Merci Toubib (2004).

Reproduction carte postale éditée à l'occasion de l'inauguration du monument en 2010.

Voir notice Aulong Jacques, page 66 ; Opuscule contenant de nombreux témoignages publié en 2010, sans nom d'éditeur, réservé aux souscripteurs: Mémorial à nos morts Agen-Pont canal le dimanche 27 juin 2010.

samedi 15 janvier 2011

UNION RIVERAINE , (L')


COMPAGNIE DE NAVIGATION "L’UNION RIVERAINE"

L’Union-Riveraine, ancienne compagnie J. Roucaud & Cie fondée au milieu du XIX° siècle, (siège social, 40 quai de Bourgogne à Bordeaux), assurait le service de navigation entre Agen et Bordeaux sur la Garonne et le canal dans les périodes de bas étiage (3 rotations/semaine Agen-Bordeaux). Louis Mathieu Roux, directeur dans les années 1900, était aussi vice-président du Syndicat professionnel des navigateurs de la Garonne et de ses affluents qui, en 1907, assurait un transport de marchandises de 968 237 tonnes – kilométriques, toutes compagnies confondues, entre Toulouse et Castets-en-Dorthe. M. Couderc dirigeait l’antenne d’Agen installée quai du canal (au niveau d’une des baraques en bois construites entre le bord du canal et les voies de chemin de fer). Plus loin le long de la route de Villeneuve, la compagnie avait construit un bâtiment à proximité duquel elle effectuait les réparations de ses gabares. R.C

Reproduction CPA, photo de Moulis (Agen) , cliché pris vers 1905.

Deux à trois gabarres pouvaient être réparées en même temps









dimanche 2 janvier 2011

VOITURETTE TRICYCLE LAROUMMET LAGARDE



VOITURE TRICYCLE LARROUMET & LAGARDE, construite rue d'Alembert




Un des cent exemplaires, en parfait état de marche, construits à Agen à la Belle Époque vient d'être vendu aux enchères, le 12 décembre 2010, à Fontainebleau pour 35000 euros.
R.C
Voir Dictionnaire de lAgenais, page 67-68
La Gazette de l'Hötel Drouot, N° 43, 10 décembre 2010