SAINT-PIERRE-DE-GAUBERT Quartier de la commune de Boé construit sur une motte en bordure de Garonne, dans la convexité d’une corne de Garonne (changement de direction vers le Sud-Est), à proximité du confluent avec la Séoune. Il existait dans la concavité une courbe autrefois un îlot La paroisse de San Pey de Gaoubert dépendait autrefois de l’abbaye de Layrac. Son église actuelle construite au XIXe grâc
e à des subventions municipales et aux dons de Mme Veuve de Longeon sous condition de lui aménager un caveau sépulcral possède un tableau de maître Loemeling (1815-1871) inclus dans le don, la résurrection de Tabitha., classé monument historique, restauré récemment montrant cette résurrection par Saint Pierre. « Pierre fit sortir tout le monde, se mit à genoux et pria ; puis se tournant vers le corps, il dit : Tabitha, lève-toi. Elle ouvrit les yeux, et ayant vu Pierre, elle s’assit » (Acte 9, 40) Les clés de l’église, aujourd’hui disparues, passées à la flamme d’un cierge, étaient appliquées sur les morsures de chiens pour prévenir l’apparition de la rage, affection encore endémique et le plus souvent mortelle à la fin du XIXe et au début du XXe malgré la vaccinothérapie pasteurienne. Le pont du chemin de fer (ligne Agen-Auch-Tarbes de la Compagnie de chemins de fer du Midi), construit par les entrepreneurs Lagarde et Bouyer - M. Regnault, ingénieur en chef- est long de 160 mètres, comprend 17 arches en anse de panier ayant chacune une ouverture de 21, 61 m d’ouverture. À l’occasion de son inauguration le 14 décembre 1865 Jules Charton dans l’Illustration l’a décrit comme : « remarquable par l’élégance et la légèreté de sa forme. L’heureuse proportion de ses lignes et le choix habile de ses matériaux lui donne un caractère simple et parfaitement approprié à sa destination ». Le remblai sur lequel est construit la ligne de chemin de fer a joué un rôle majeur dans les inondations centennales de siècles passés (1875-1930) entrainant par sa rupture le flux en ligne droite vers la ville d’Agen qu’il prenait en quelque sorte « à revers » par rapport au Gravier , pénétrant la ville par l’avenue de Toulouse. R.C
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