vendredi 18 décembre 2009
TESTUT, EMILE, (Villeneuve-sur-Lot, ?)
Testut Emile, pharmacien, 4, rue Casseneuil à Villeneuve-sur-Lot : inventeur d’un sirop anti-coqueluche à base de bromure et de valérianate de caféine. Il connut le succès auprès des mères de familles durant le XIX °siècle ; période durant laquelle la coqueluche restait une maladie grave et parfois mortelle. Le sirop était présenté sous forme de 2 flacons : le n° 1 pour la phase catarrhale et le n° 2 pour combattre les convulsions et les périodes de déclin grâce à son action tonique et antispasmodique. Le traitement coûtait 4.50 fr en 1880. R.C.
jeudi 10 décembre 2009
VASSAL de MONTVIEL, Jean-Baptiste, François, Marquis de (Rions, 1770 - Villeneuve-sur-Lot, 1851
VASSAL de MONTVIEL, Jean-Baptiste, François, Marquis de (Rions, 1770 – Villeneuve sur Lot, 1851)
Homme politique, Peintre. Élevé à l’École militaire d’où il sortit pour devenir lieutenant au régiment d’infanterie de Limousin (commandé par le Marquis de Vivien). Émigré en 1791. Marié en 1812 à Delphine Fumel-Montagu, issue d’une très ancienne famille du Haut-Agenais. Il devint député sous la restauration de 1815 à 1827, élu par le collège électoral de Lot et Garonne puis réélu en 1816 ; 1821, 1824. Il a siégé dans la majorité de la chambre introuvable. A participé au vote des lois d’exception et aux discussions des lois d’amnistie (1815). Il fut battu à la députation en 1827 et en 1830. par Lafond de Blaniac*. Après ces deux défaites il abandonna toute action politique pour se consacrer avec talent à la peinture.
Amédée de Vassal, baron de Montviel, son neveu, lui a dédié son Résumé chronologique historique et biographique de l’histoire universelle publié à Tours en 1845.
Homme politique, Peintre. Élevé à l’École militaire d’où il sortit pour devenir lieutenant au régiment d’infanterie de Limousin (commandé par le Marquis de Vivien). Émigré en 1791. Marié en 1812 à Delphine Fumel-Montagu, issue d’une très ancienne famille du Haut-Agenais. Il devint député sous la restauration de 1815 à 1827, élu par le collège électoral de Lot et Garonne puis réélu en 1816 ; 1821, 1824. Il a siégé dans la majorité de la chambre introuvable. A participé au vote des lois d’exception et aux discussions des lois d’amnistie (1815). Il fut battu à la députation en 1827 et en 1830. par Lafond de Blaniac*. Après ces deux défaites il abandonna toute action politique pour se consacrer avec talent à la peinture.
Amédée de Vassal, baron de Montviel, son neveu, lui a dédié son Résumé chronologique historique et biographique de l’histoire universelle publié à Tours en 1845.
samedi 14 novembre 2009
RODE Jacques-Pierre-Joseph(Bordeaux, 1774-Château de Bourbon près Nicole, 1833) :
RODE Jacques-Pierre-Joseph; Violoniste, Lou Musicayre, selon Jasmin, virtuose précoce remarqué dés l’âge de 12 ans, parcourut l’Europe, de la Hollande à Hambourg, passa quelque temps à la cour du Roi de Prusse Frédéric Guillaume II, qui l’appréciait, fut en Angleterre, reprit le chemin de la France par la Hollande et les Pays-Bas, faisant partout admirer son jeu, pur et gracieux. Paris l’accueille pour en faire la gloire des concerts Feydeau, où il joue en duo avec l’aîné des Kreutzer, lui confie un emploi de professeur de violon au Conservatoire ; mais les sirènes de l'Europe, lui font miroiter l’Espagne. Il visite certes Madrid, mais se fait surtout entendre à la cour d’Espagne. Lorsqu’il se met en route pour la lointaine Russie, Saint-Pétersbourg salue le premier violon de la chapelle du Premier Consul ; quelques aller-retours Saint-Pétersbourg-Moscou font prendre conscience à Rode de la situation politique assombrie d’un pays ; l’insatiable ambition de Napoléon jette partout le trouble. L’annonce du départ de l'artiste court là-bas et à Paris. Pourtant, l’éclat, la verve ou les effets de concerts donnés de ci de là, dès son retour en 1808, ne seront pas un frein à sa faim d’errance. Le revoici en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Bohême, en Bavière ; il en retourne avec en poche une délicieuse romance écrite pour lui par le grand Beethoven (Sonate pour violon n° 10 en sol majeur). Parti de Bordeaux, J. Rode y revient en 1821 sur quelques échecs qui avaient altéré sa santé. Jadis pure et belle, l’intonation de son instrument est soudain douteuse. Se souvint-il alors de sa traversée du Lot-et-Garonne, en diligence, en juin 1810 ? Il y revient pourtant, par quel hasard, d’abord, près de Marmande, puis au château de Bourbon, sur les hauteurs de Nicole, où il pourrait avoir reçu l’hospitalité d’un ami et, où, celui qui avait disputé à Paganini l’honneur d’être le premier violon d’Europe, fixa ses ultimes errances. Ses facultés altérées par une paralysie générale ayant atteint sa mémoire, il allait et venait de Bourbon au château de Lafont proche. Le Moniteur Universel annonça laconiquement sa mort : "Le célèbre violon Rode est mort le 27 novembre, à Bordeaux, sa ville natale". En vérité, il s’éteignit à Nicole le 25 novembre 1833, après deux jours d’agonie. Rodolphe Kreutzer, son partenaire, ami et successeur, a pris depuis longtemps place dans les dictionnaires, fortement aidé par la sonate de Beethoven. Rode avait lui la Légion d’Honneur, une rue de Bordeaux sur les riches Chartrons, son portrait à l’huile, au grand Théâtre. Mieux, sans doute, l’artiste possédait deux stradivarius. J.C.
Texte oublié pour des raisons obscures au moment de l'impression!
Voir gravure page 428
Texte oublié pour des raisons obscures au moment de l'impression!
Voir gravure page 428
vendredi 6 novembre 2009
LAFFITTE JEAN (Agnac,1910-Agnac, 2004):
LAFFITTE JEAN (Agnac, 24/03/1910-Agnac, 16/10/2004): homme politique, membre du parti communiste, écrivain, . Ancien ouvrier pâtissier, adhérent au PC en 1933, secrétaire de la cellule de Montrouge il est devenu secrétaire de Jacques Duclos jusqu’en Septembre 1939. Prisonnier en 1940, s’évade, puis rejoint les FTP et devient secrétaire des FTP de la zone occupé après l’arrestation et l’exécution de Félix Cadras dont il épousera en deuxième noce après guerre la veuve. Prisonnier en 1942 il fut déporté à Mauthausen en mars 1943 puis transféré au camp d’Ebensee. Après sa libération (1945) il est devenu écrivain engagé dans le mouvement du « réalisme socialiste ». Il a publié : Ceux qui vivent, Éditions d’hier et d’aujourd’hui, 1947 ; Nous retournerons cueillir les jonquilles, La Bibliothèque française, 1948, Une nuit sous l’occupation, Éditions Sociales, 1972 ; La Pendaison, Julliard, 1983. De 1949 à 1956 il a été secrétaire général du Conseil mondial de la paix (présidé par Fréderic Jolliot-Curie. Retiré en Lot et Garonne dans son village natal il a participé à la vie de la fédération de Lot et Garonne du PC et s’est investi dans l’amicale des anciens de Mauthausen pour que les générations actuelles n’oublient pas. R.C
Ref : Rubrique nécrologique parue dans l’Humanité du 19-10 2004.
jeudi 5 novembre 2009
EXPRESSIONS DE GARONNE
Il existe plusieurs expressions utilisées dans le langage parlé quotidien par les gens du fleuve, mariniers et riverains.
« Faire le gros dos ».: par un phénomène lié à une loi de la dynamique des fluides en cas de crue de Garonne au moment de l’acmé de celle-ci, lorsque le débit est maximum, il existe un bombement de la partie centrale du fleuve accompagné d’un bruit aussi caractéristique qu’impressionnant.
Inondation de 1930 : « Garonne fait le gros dos
au Pont canal* ».
Photo de A. Balistai* éditée en carte postale, extraite de la longue série que le photographe agenais a consacré à l'événement
Ce cliché permet aussi de comprendre pourquoi certains experts imaginèrent (à tort) de faire sauter à la dynamite le Pont canal d’ Agen pour améliorer l’écoulement du fleuve et diminuer les conséquences de l’inondation en amont.
« Faire le gros dos ».: par un phénomène lié à une loi de la dynamique des fluides en cas de crue de Garonne au moment de l’acmé de celle-ci, lorsque le débit est maximum, il existe un bombement de la partie centrale du fleuve accompagné d’un bruit aussi caractéristique qu’impressionnant.
Inondation de 1930 : « Garonne fait le gros dos
au Pont canal* ».
Photo de A. Balistai* éditée en carte postale, extraite de la longue série que le photographe agenais a consacré à l'événement
Ce cliché permet aussi de comprendre pourquoi certains experts imaginèrent (à tort) de faire sauter à la dynamite le Pont canal d’ Agen pour améliorer l’écoulement du fleuve et diminuer les conséquences de l’inondation en amont.
mardi 29 septembre 2009
HÔTEL HUTOT DE LATOUR
HÔTEL HUTOT DE LATOUR
Entre Pierre Louis Hutot de Latour, qui l'édifia à partir de 1753 et la société Héridis actuel propriétaire ce magnifique hôtel XVIII° a connu plusieurs propriétaires: Martial de Fossat de Labastide(deMoissac), Pierre Villeneuve, conseiller du Roi qui le céda en 1777, à Nicolas Cazabonne de Lajonquière, conseiller du siège présidial d'Agen, M. Calmels- Puntis (1844), le commandant de Saint-Martin, chef de bataillon au 9° de ligne qui le garda de 1925 à 1952 ; puis la famille Ducos enfin un peintre parisien. A chaque période L'hôtel prennaitt le nom du propriétaire. R.C.
Photo prise en 1920
Il doit être transformé en hôtel de Luxe en 2010.
Addendum à la notice de ST pubiée page 276.
Libellés :
HÔTELS PARTICULIERS ARCHITECTURE AGEN
lundi 21 septembre 2009
MANEC PIERRE-JOSEPH (Monpezat 1799- Montpezat,1884)
MANEC Pierre-Joseph Chirurgien, anatomiste : frère aîné du précédent. Brillant anatomiste il fut prosecteur puis chef de travaux d'anatomie à la faculté de médecine de Paris. On lui doit des travaux sur la hernie crurale - son sujet de thèse- et sur la neurologie et l'anatomie des nerf en particulier du nerf splanchnique et sur la ligature artérielle. Après une carrière parisienne durant laquelle il fut chirurgien à l'hôpital de la Salpetrière il regagna son pays natal où il mourrut à l'âge de 85 ans. R.C.
Recherches sur la Hernie Crurale, Paris, 1826, in 4. Thèse.
Anatomie analythique : 1 axe cérébro-spinal, avec l'origine des nerfs ; 2° le nerf grand sympathique, Paris Cochard, 1828 dessins de Jacob en noir et blanc. Plusieurs éditions dont la 3° date de 1836
Traité théorique et pratique de la Ligature des artères, Paris, Cochard, 1832
Recherches sur la Hernie Crurale, Paris, 1826, in 4. Thèse.
Anatomie analythique : 1 axe cérébro-spinal, avec l'origine des nerfs ; 2° le nerf grand sympathique, Paris Cochard, 1828 dessins de Jacob en noir et blanc. Plusieurs éditions dont la 3° date de 1836
Traité théorique et pratique de la Ligature des artères, Paris, Cochard, 1832
STROUK JACQUES, (Oran, 1913 - Agen, 2009)
Jacques Strouk, célèbre collectionneur d appareils photos et d'enregistrements des voix d'opera du début du siècle, est décédé de maladie le 18 septembre 2009 à l'âge de 96 ans. RC.
Voir notice page 466
Voir notice page 466
dimanche 20 septembre 2009
MANEC Pierre-Adrien (Monpezat 1807- Montpezat-?))
MANEC Pierre-Adrien : chirurgien militaire et médecin. Thèse consacrée à l'emploi du forceps dans les accouchements laborieux soutenue à Paris le 31 décembre 1833, ancien élève en médecine et en chirurgie des hôpitaux civils de Paris, professeur particulier d'anatomie, prosecteur au cours de médecine opératoire de son frère Pierre-Joseph dit Manec aîné, à l'amphithéâtre général des hôpitaux, ex sous aide-major à l hôpital militaire du val de Grâce, aide major au 1° régiment de Lanciers de Nemours. Il quitta la carrière militaire 1 an après avoir passé sa thèse et s'installa à Montpezat où il fit toute sa carrière au cote de son père qui y était officier de santé. Il a publié vingt-sept lettres dans le journal Le Papillon sur l'homéopathie source d'une vive polémique, reprises dans Lettres sur l'homéopathie ou réfutation de cette méthode curative, Paris, Masson, Agen, imp. Barrière, 1855, in 8, 240 p. R.C
HONNEUR ROMAIN
Honneur Romain
Nom donné au coteau de l'Ermitage ou de Pompejac, transmis par voie orale jusqu'au XX° siècle en reference à l'oppidum des nitiobroges et son occupation romaine durant la période de la Pax romana.
Carte postale reprenant ce vocable pour désigner le coteau de l'Ermitage. La vue dAgen peut être datée de 1902
RC
Nom donné au coteau de l'Ermitage ou de Pompejac, transmis par voie orale jusqu'au XX° siècle en reference à l'oppidum des nitiobroges et son occupation romaine durant la période de la Pax romana.
Carte postale reprenant ce vocable pour désigner le coteau de l'Ermitage. La vue dAgen peut être datée de 1902
RC
dimanche 2 août 2009
BONNAT FERDINAND, (Angoulême, 1902 – Agen, 1953)
BONNAT, Ferdinand, :
Études d’Architecture, directeur de salles de cinéma à Agen. A construit Le Paris , rue Camille Desmoulin, après l’incendie du Majestic, (1946) selon les plans qu’il avait dressé. A rénové la salle du Florida, en faisant une des plus belle salle du S-O. R.C
Voir notice Cinémas d'Agen, M&M. P., page 152- 153.
Études d’Architecture, directeur de salles de cinéma à Agen. A construit Le Paris , rue Camille Desmoulin, après l’incendie du Majestic, (1946) selon les plans qu’il avait dressé. A rénové la salle du Florida, en faisant une des plus belle salle du S-O. R.C
Voir notice Cinémas d'Agen, M&M. P., page 152- 153.
lundi 27 juillet 2009
LACOSTE RENE PIERRE (?- 09/1975)
LACOSTE , René, Pierre
Instituteur, a enseigné à Prayssas, Grandfonds et au lycée Bernard Palissy, officier d'académie, membre de la société académique, croix de guerre 1914-1918.
Auteur d'un Essai de monographie Bon-Encontraise, illustré de photographies et de croquis, s.l.n.n, 1968.
R.C.
Instituteur, a enseigné à Prayssas, Grandfonds et au lycée Bernard Palissy, officier d'académie, membre de la société académique, croix de guerre 1914-1918.
Auteur d'un Essai de monographie Bon-Encontraise, illustré de photographies et de croquis, s.l.n.n, 1968.
R.C.
dimanche 26 juillet 2009
BORDES, FRANCOIS , (Rives, 1919 - Tucson (Arizona). 1981).
BORDES, François
Doctorat ès Sciences après des études à Toulouse, Bordeaux et Paris.Thèse intitulée Les limons quaternaires du Bassin de la Seine - Stratigraphie et Archéologie paléolithique, soutenue en 1951 et publiée en 1954 dans les Archives de l'Institut de Paléontologie Humaine. Membre du CNRS (1945-1955), professeur de géologie du quaternaire et de préhistoire à la faculté des sciences de l'université de Bordeaux 1 en 1956. Il y fonde l'institut du quaternaire (aujourd'hui Institut de préhistoire et de géologie du quaternaire, UMR 5808 du CNRS). Directeur des Antiquités Préhistoriques d’Aquitaine (1957 à 1975).Ce préhistorien français a apporté une contribution majeure à la connaissance du Paléolithique. Il a dirigé des fouilles archéologiques dans de nombreux gisements de première importance dans le Sud-Ouest de la France, notamment au Pech-de-l'Azé, à Combe-Grenal ou à Corbiac Sa principale contribution a consisté à décrire la diversité des industries lithiques du Paléolithique inférieur et moyen à l'aide d'outils statistiques simples. La définition d'une liste de types d'outils a notamment facilité les comparaisons entre industries et l'a conduit à définir ou décrire un certain nombre de faciès du Moustérien. Cette approche statistique novatrice, connue notamment sous l'appellation de « méthode Bordes », a beaucoup été utilisée par la suite. Elle est encore en partie employée aujourd'hui, même si les études technologiques récentes permettent de relativiser les aspects purement typologiques qu'elle comporte. Son ouvrage principal reste la Typologie du Paléolithique ancien et moyen, (1961). Il a également été l'un des premiers à faire de la taille expérimentale des roches dures un outil incontournable pour la compréhension des industries préhistoriques. Il a également écrit des romans de science-fiction sous le pseudonyme de Francis Carsac. Il a participé activement à la Résistance à Toulouse puis à Belvès et a pris part à la libération de Bordeaux. F. Bordes repose à Carsac en Dordogne où il avait établi sa résidence secondaire. Son nom a été donné à la station de tramways desservant le laboratoire qu' il a fondé sur le campus de l'université Bordeaux I, ainsi qu'à la rue de Carsac où se trouve sa maison de famille.
Doctorat ès Sciences après des études à Toulouse, Bordeaux et Paris.Thèse intitulée Les limons quaternaires du Bassin de la Seine - Stratigraphie et Archéologie paléolithique, soutenue en 1951 et publiée en 1954 dans les Archives de l'Institut de Paléontologie Humaine. Membre du CNRS (1945-1955), professeur de géologie du quaternaire et de préhistoire à la faculté des sciences de l'université de Bordeaux 1 en 1956. Il y fonde l'institut du quaternaire (aujourd'hui Institut de préhistoire et de géologie du quaternaire, UMR 5808 du CNRS). Directeur des Antiquités Préhistoriques d’Aquitaine (1957 à 1975).Ce préhistorien français a apporté une contribution majeure à la connaissance du Paléolithique. Il a dirigé des fouilles archéologiques dans de nombreux gisements de première importance dans le Sud-Ouest de la France, notamment au Pech-de-l'Azé, à Combe-Grenal ou à Corbiac Sa principale contribution a consisté à décrire la diversité des industries lithiques du Paléolithique inférieur et moyen à l'aide d'outils statistiques simples. La définition d'une liste de types d'outils a notamment facilité les comparaisons entre industries et l'a conduit à définir ou décrire un certain nombre de faciès du Moustérien. Cette approche statistique novatrice, connue notamment sous l'appellation de « méthode Bordes », a beaucoup été utilisée par la suite. Elle est encore en partie employée aujourd'hui, même si les études technologiques récentes permettent de relativiser les aspects purement typologiques qu'elle comporte. Son ouvrage principal reste la Typologie du Paléolithique ancien et moyen, (1961). Il a également été l'un des premiers à faire de la taille expérimentale des roches dures un outil incontournable pour la compréhension des industries préhistoriques. Il a également écrit des romans de science-fiction sous le pseudonyme de Francis Carsac. Il a participé activement à la Résistance à Toulouse puis à Belvès et a pris part à la libération de Bordeaux. F. Bordes repose à Carsac en Dordogne où il avait établi sa résidence secondaire. Son nom a été donné à la station de tramways desservant le laboratoire qu' il a fondé sur le campus de l'université Bordeaux I, ainsi qu'à la rue de Carsac où se trouve sa maison de famille.
dimanche 5 juillet 2009
DUCASSE Armand, Dr
DUCASSE, Armand, Marie, Dr (Lombez , 12-04-1900 – Nérac 13-03-1967) :
Médecin, externe des hôpitaux de Toulouse, prosecteur d’anatomie ; thèse consacré à la Compression de l’œsophage par les anévrysme de l’aorte et son traitement chirurgical, (Toulouse, 1926). A exercé à Port Sainte Marie comme médecin de campagne (1927-1940) puis comme chirurgien à l’hôpital complémentaire de Castelsarrasin au début de la guerre 39-45 et enfin à Nérac (1944) à la clinique Sainte Germaine ou clinique de la Garenne, rue Nazareth. Membre du conseil départemental depuis sa création, vice président en 1945, président en 1960. Qualifié par ses confrères de médecin droit, honnête et libéral il était consulté par ses clients dans les circonstances où le confiance doit égaler la science*.Il a appartenu à le génération de chirurgien qui ont développé la chirurgie de proximité dans les ville de moyenne importance dans les années soixante. Dr. R. C.
Éloge prononcé par le Dr. Greze prononcée lors de ses obsèques
.
Médecin, externe des hôpitaux de Toulouse, prosecteur d’anatomie ; thèse consacré à la Compression de l’œsophage par les anévrysme de l’aorte et son traitement chirurgical, (Toulouse, 1926). A exercé à Port Sainte Marie comme médecin de campagne (1927-1940) puis comme chirurgien à l’hôpital complémentaire de Castelsarrasin au début de la guerre 39-45 et enfin à Nérac (1944) à la clinique Sainte Germaine ou clinique de la Garenne, rue Nazareth. Membre du conseil départemental depuis sa création, vice président en 1945, président en 1960. Qualifié par ses confrères de médecin droit, honnête et libéral il était consulté par ses clients dans les circonstances où le confiance doit égaler la science*.Il a appartenu à le génération de chirurgien qui ont développé la chirurgie de proximité dans les ville de moyenne importance dans les années soixante. Dr. R. C.
Éloge prononcé par le Dr. Greze prononcée lors de ses obsèques
.
lundi 22 juin 2009
SCHLUTY JOSEPH
SCHLUTY JOSEPH (Reichoffen 1829- Agen 1920)
Addendum de la notice écrite par l'abbé Mateu, page 448
Addendum de la notice écrite par l'abbé Mateu, page 448
Photo de Joseph Schluty, prise par Girot, photographe du XIX° siècle, installé Grand Boulevard et N°12 rue saint-Antoine, dédicacée à la comtesse de Gallard.
samedi 16 mai 2009
CIEUSE, PELERINAGE de
Pélerinage de Cieuse :
Pèlerinage établi depuis le XVII° siècle, pour vénérer , suite à son intercession lors de l'épidémie de Peste, Notre -Dame de Cieuse dite N-D des Bienheureux représentée par une statue en bois polychrome ( vierge à l'enfant tenant un globe) de facture naïve. Les fidèles et le consuls de Mézin se retrouvaient pour le lundi de Pâques à la chapelle champêtre de Cieuse (12° -13° siècle modifiée au 18° siècle). L'opposition à ce pèlerinage du curé de Mézin au XVIII° siècle "suscita l'inquiétude des consuls de Mézin craignant irriter la colère de Dieu faute d'accomplir le voeu qui avait été fait pour un bon et fin motif par leur prédécesseurs"
Reproduction photo publiée par le chanoine Marmier avec carte souvenir éditée lors de son jubilé sacerdotal (ordonné prêtre le 13/07/1930)
Pèlerinage établi depuis le XVII° siècle, pour vénérer , suite à son intercession lors de l'épidémie de Peste, Notre -Dame de Cieuse dite N-D des Bienheureux représentée par une statue en bois polychrome ( vierge à l'enfant tenant un globe) de facture naïve. Les fidèles et le consuls de Mézin se retrouvaient pour le lundi de Pâques à la chapelle champêtre de Cieuse (12° -13° siècle modifiée au 18° siècle). L'opposition à ce pèlerinage du curé de Mézin au XVIII° siècle "suscita l'inquiétude des consuls de Mézin craignant irriter la colère de Dieu faute d'accomplir le voeu qui avait été fait pour un bon et fin motif par leur prédécesseurs"
Reproduction photo publiée par le chanoine Marmier avec carte souvenir éditée lors de son jubilé sacerdotal (ordonné prêtre le 13/07/1930)
Libellés :
PELERINAGES,
RELIGION MONUMENTS RELIGIEUX
vendredi 15 mai 2009
COIFFES
COIFFES :
Elles étaient portées traditionnellement au XIX° et au début du XX° siècle en Agenais lors des cérémonies et même au cours de la vie courante. Leur couleur avaient une signification symbolique: la couleur des jeunes filles à marier était le blanc alors que le noir était celles des méninos. Des concours de coiffes étaient organisés sur le Gravier d'Agen par le commerce agenais avant la Grande Guerre
Celle reproduite ci-dessus est une coiffe fantaisie à carreaux d'une nounou d'une famille bourgeoise agenaise.
Reproduction photo prise par F. Perret vers 1905 peut-être à l'occasion du baptême de "l'héritier" présenté par la nourrice.
Elles étaient portées traditionnellement au XIX° et au début du XX° siècle en Agenais lors des cérémonies et même au cours de la vie courante. Leur couleur avaient une signification symbolique: la couleur des jeunes filles à marier était le blanc alors que le noir était celles des méninos. Des concours de coiffes étaient organisés sur le Gravier d'Agen par le commerce agenais avant la Grande Guerre
Celle reproduite ci-dessus est une coiffe fantaisie à carreaux d'une nounou d'une famille bourgeoise agenaise.
Reproduction photo prise par F. Perret vers 1905 peut-être à l'occasion du baptême de "l'héritier" présenté par la nourrice.
lundi 4 mai 2009
UPSA, LABORATOIRE DE L'UNION DE PHARMACOLOGIE SCIENTIFIQUE APPLIQUEE
UPSA
Voir page 489.
Le procédé de l'effervescence fut acquis auprès du pharmacien Bounafous Jean de Lamagistère (Tarn et Garonne) et non Bonnafous de Bon-Encontre comme écrit par erreur.
Ancien officier pharmacien colonial ayant dans le service de santé des troupes coloniales entre 1907 & 1930 (AOF, AEF, Madagascar) il s'était retiré à Lamagistère. R. C
Voir page 489.
Le procédé de l'effervescence fut acquis auprès du pharmacien Bounafous Jean de Lamagistère (Tarn et Garonne) et non Bonnafous de Bon-Encontre comme écrit par erreur.
Ancien officier pharmacien colonial ayant dans le service de santé des troupes coloniales entre 1907 & 1930 (AOF, AEF, Madagascar) il s'était retiré à Lamagistère. R. C
dimanche 26 avril 2009
CRUBELETS
Photo de Lyliane Ménesplier/ Le Petit Bleu du 25 mars 2OO9.
CRUBELETS
Voir page 168
Les Crubelets (auberge des) étaient autrefois sur l’ancienne route de Nérac passant par Montagnac au dessus de Moncaut. Il y avait les Grands et les Petits Crubelets, qui se transportèrent plus tard sur l‘autre route (d'en bas). Les petits existaient seuls en 1898. Les voyageurs y mangent une soupe aux haricots réputée fameuse et d’excellentes gaufres dites « crubelets ».
RA mars–avril 1898, n°2, pp 97- 105
RA mars–avril 1898, n°2, pp 97- 105
A l'initiative de l'association "Pierres d'hier et d'aujourd'hui" le Dr Remy Constans a fait une conférence sur le thème de la "Gatronomie au temps du Président Fallières" le 14 mars 2009 à la salle des fêtes du village des coteaux de Gascogne, le 14 mars 2009.
Les célèbres crubulets de l'auberge du même nom y ont été évoqués et à la fin de la séance les délicieux crubelets de Francine furent appréciés par tous.
Dans la Gascogne du bien manger il est urgent de poursuivre cette tradition et de transmettre la recette aux jeunes cuisinières, tant qu'il en reste !!
lundi 13 avril 2009
POMPONS BLEUX, LES
LES POMPONS BLEUX DE TONNEINS
La fanfare dirigée par A Rougeaux fut championne de france (U.F.F) en 1966.
Pochette du disque microsillons (45 tours) éditée par Choravox (Marcoussis). Face A : Sonnerie réglementaire, Les noisetiers de R. Martin ; face B : Marche de l'Union de Courtade ; Fleurs d'Alsace de A Haenser.
Voir notice page 401
samedi 11 avril 2009
VILLENEUVE-DE-MEZIN
VILLENEUVE-DE-MEZIN
Village de l'Albret, ayant fusionné avec Lannes en 1972, après constitution d'une association communale en 1971.
Le domaine de Loupillon, propriété du président Fallières est situé à la sortie du village. (Voir Loupillon page 324)
Vue l'atelier du grand-père d'Armand Fallières, forgeron, situé dans l'impasse en bordure de l'église. Enchâssée dans le mur du fond se trouve l'enseigne de l'atelier : pierre gravée en haut relief, de tous les instruments utiles à l'exercice de ce métier : marteau, tenailles, clous, fers à cheval etc.
Photo de F. Perret (Agen)
Autres demeures remarquables situées sur le territoire des communes de Lannes et de Villeneuve de Mézin :
Le Château de Lagrangerie.
Le Château de Lasalle (Lannes).
Le Manoir de Roumat,
Le Château de Bégué,.
La Demeure du Lion d'Or, qui est situé à 2,5 km au sud de Lannes, remanié au XIX siècle par la famille Dèche, bourgeois de Mézin, devenus Dèche d' Auzac après l' acquisition du domaine d'Auzac dans la 1ère moitié du 19e siècle. (1998, Inventaire général)
Le Château d'Auzac (Lannes), maison forte construite sur un site qui contrôle un méandre de l' Osse à la limite de la juridiction de Mézin, avec une tour quadrangulaire et d' un corps de logis rectangulaire ou salle. A la fin du XIXe siècle, acquise avec le domaine du Lion d' Or par Hourteillan, négociant en vin et armagnac, qui baptise sa demeure de Mézin (10 rue du Docteur-Sourbès) et sa société du nom de château d' Auzac. (Inventaire général, 1998)
Le Château de Parron, entre Lannes et Villeneuve-de-Mézin, a une construction primitive qui remonte vraisemblablement au XIIe siècle siècle, mais qui a été considérablement remanié au XVIe siècle. Remanié au XIXe siècle, sous l’inspiration des idées architecturales de Viollet Le Duc, les colonnades et les meneaux ont disparu. Une chapelle XIXe s’élève dans la cour centrale.
R.C
Village de l'Albret, ayant fusionné avec Lannes en 1972, après constitution d'une association communale en 1971.
Le domaine de Loupillon, propriété du président Fallières est situé à la sortie du village. (Voir Loupillon page 324)
Vue l'atelier du grand-père d'Armand Fallières, forgeron, situé dans l'impasse en bordure de l'église. Enchâssée dans le mur du fond se trouve l'enseigne de l'atelier : pierre gravée en haut relief, de tous les instruments utiles à l'exercice de ce métier : marteau, tenailles, clous, fers à cheval etc.
Photo de F. Perret (Agen)
Autres demeures remarquables situées sur le territoire des communes de Lannes et de Villeneuve de Mézin :
Le Château de Lagrangerie.
Le Château de Lasalle (Lannes).
Le Manoir de Roumat,
Le Château de Bégué,.
La Demeure du Lion d'Or, qui est situé à 2,5 km au sud de Lannes, remanié au XIX siècle par la famille Dèche, bourgeois de Mézin, devenus Dèche d' Auzac après l' acquisition du domaine d'Auzac dans la 1ère moitié du 19e siècle. (1998, Inventaire général)
Le Château d'Auzac (Lannes), maison forte construite sur un site qui contrôle un méandre de l' Osse à la limite de la juridiction de Mézin, avec une tour quadrangulaire et d' un corps de logis rectangulaire ou salle. A la fin du XIXe siècle, acquise avec le domaine du Lion d' Or par Hourteillan, négociant en vin et armagnac, qui baptise sa demeure de Mézin (10 rue du Docteur-Sourbès) et sa société du nom de château d' Auzac. (Inventaire général, 1998)
Le Château de Parron, entre Lannes et Villeneuve-de-Mézin, a une construction primitive qui remonte vraisemblablement au XIIe siècle siècle, mais qui a été considérablement remanié au XVIe siècle. Remanié au XIXe siècle, sous l’inspiration des idées architecturales de Viollet Le Duc, les colonnades et les meneaux ont disparu. Une chapelle XIXe s’élève dans la cour centrale.
R.C
lundi 30 mars 2009
ALLOUIS, Pierre (Hanoï 1926 - Layrac Agen 2008)
ALLOUIS Pierre :
Le colonel Pierre Allouis s'est éteint victime d un cancer, le 18 octobre 2008, après une longue lutte durant laquelle il manifesta une force de caractère et une résistance hors du commun.
Il fut membre actif de la Société académique des Sciences Lettres et Arts d'Agen pendant 27 ans. A coté des nombreuses publications publiées dans la revue de l'Agenais, et de la revue Prytanéenne il a consacré un travail (non publié) parfaitement documenté sur les demeures châteaux pigeonniers croix et petits édifices ruraux du Layracais. RC
Mateu André, Le colonel Allouis, Revue de l' Agenais, n°1, 2009, p 123-125.
Le colonel Pierre Allouis s'est éteint victime d un cancer, le 18 octobre 2008, après une longue lutte durant laquelle il manifesta une force de caractère et une résistance hors du commun.
Il fut membre actif de la Société académique des Sciences Lettres et Arts d'Agen pendant 27 ans. A coté des nombreuses publications publiées dans la revue de l'Agenais, et de la revue Prytanéenne il a consacré un travail (non publié) parfaitement documenté sur les demeures châteaux pigeonniers croix et petits édifices ruraux du Layracais. RC
Mateu André, Le colonel Allouis, Revue de l' Agenais, n°1, 2009, p 123-125.
lundi 23 mars 2009
CHASSES TRADITIONNELLES
CHASSE A LA JUCHÉE : Voir page 147.
La chasse à la juchée est une chasse traditionnelle qui se pratiquait les nuits d'hiver avec une lanterne (au carbure) et une palette longue d'un mètre environ destinée à assommer les petits oiseaux endormis dans les haies. Les pratiquants de cette chasse prohibée étaient appelés en gascon les tsoucayres.
Moun fusil, moun escoudouflet
Et ma paleto des tsoucayre
Roger de Cardenal , Boli m'en tournat, Jasmin d'argent 1922;
Cette chasse est appelée aussi Alluminade, Jouche ou Jouque
La chasse à la juchée est une chasse traditionnelle qui se pratiquait les nuits d'hiver avec une lanterne (au carbure) et une palette longue d'un mètre environ destinée à assommer les petits oiseaux endormis dans les haies. Les pratiquants de cette chasse prohibée étaient appelés en gascon les tsoucayres.
Moun fusil, moun escoudouflet
Et ma paleto des tsoucayre
Roger de Cardenal , Boli m'en tournat, Jasmin d'argent 1922;
Cette chasse est appelée aussi Alluminade, Jouche ou Jouque
samedi 3 janvier 2009
FABRE, Guillaume, Marie, Léopold ( Puch d’Agenais, 1871 – Marmande, 1949) :
Avocat, homme politique. Après des études à Bordeaux, passe la licence et le doctorat en droit à Paris. Implanté dans le canton de Damazan où il a des propriétés, inscrit à l’Union républicaine, il devient son conseiller général puis bat aux législatives de 1902 Louis Lagasse* candidat républicain (52, 4%- 47, 6%). Il siège à droite et vote contre la loi de séparation des églises et de l’état (1905). Ne s’est pas représenté en 1906 et a fini sa vie professionnelle au barreau de Marmande dont il fut le bâtonnier. RC
jeudi 1 janvier 2009
LALANNE François-Xavier (Agen 1927- Ury, 2008)
Le sculpteur François-Xavier Lalanne est décédé le 7 décembre 2008 dans sa maison atelier d’Ury (Seine et Marne). Ses créations animalières ont été exposées dans le monde entier. Ses moutons (création de 1965) ornent le parc de la fondation Gianadda de Martigny en Suisse. Agen possède le célèbre Minotaure (le musée a consacré une salle aux Lalanne où sont présentées trois sculptures de François-Xavier ainsi que trois sculptures de son épouse), le Wapiti (jardin de Jayan) et le Centaure (place de la cathédrale).
"Quand on peut s'asseoir sur une oeuvre d'art, elle devient plus familière", disait François-Xavier Lalanne, qui ajoutait : "L'art, c'est comme la vie : ça ne devrait pas être aussi sérieux."
Cf. notice rédigée par Marianne Constans, page 305.
"Quand on peut s'asseoir sur une oeuvre d'art, elle devient plus familière", disait François-Xavier Lalanne, qui ajoutait : "L'art, c'est comme la vie : ça ne devrait pas être aussi sérieux."
Cf. notice rédigée par Marianne Constans, page 305.
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