samedi 13 décembre 2008
BROCQ, Henri (Laroque-Timbaut, 16 août 1853- Agen, 1923)
BROCQ Henri :
Un des grands avocats de la ville, penseur élevé, humaniste et combatif, nerveux, selon le bâtonnier d’Harcourt*, lorsqu’il portait en péroraison ses coups redoutés à l’emporte pièce, frère du Dr Louis Brocq*, maire de Laroque-Tmbaut, conseiller général du canton (1919), président du Conseil d’alliance et d’hygiène sociale, président du comité de la Croix-Rouge et à ce titre organisateur de l’hôpital de l’institution Sainte-Foy durant la Grande-Guerre. R.C
Un des grands avocats de la ville, penseur élevé, humaniste et combatif, nerveux, selon le bâtonnier d’Harcourt*, lorsqu’il portait en péroraison ses coups redoutés à l’emporte pièce, frère du Dr Louis Brocq*, maire de Laroque-Tmbaut, conseiller général du canton (1919), président du Conseil d’alliance et d’hygiène sociale, président du comité de la Croix-Rouge et à ce titre organisateur de l’hôpital de l’institution Sainte-Foy durant la Grande-Guerre. R.C
SAINT-PHILIP, château de
CHÂTEAU SAINT-PHILIP à Saint-Nicolas de la Balerne
Est devenu une annexe de l’hôpital de la Croix-rouge de Saint-Caprais mis en place le 1 juillet 1940 pour accueillir l’hôpital de Levallois-Perret replié avec une trentaine de blesses qui furent installés au château grâce à la générosité des propriétaires les Dampierre ..Il ne fut fonctionnel qu’un mois et demi (fermeture le 17 août).
Il est redevenu hôtel restaurant en 2008. R.C.
Complement à la notice page 440
Est devenu une annexe de l’hôpital de la Croix-rouge de Saint-Caprais mis en place le 1 juillet 1940 pour accueillir l’hôpital de Levallois-Perret replié avec une trentaine de blesses qui furent installés au château grâce à la générosité des propriétaires les Dampierre ..Il ne fut fonctionnel qu’un mois et demi (fermeture le 17 août).
Il est redevenu hôtel restaurant en 2008. R.C.
Complement à la notice page 440
lundi 8 décembre 2008
MONCAUT FAIENCES DE
MONCAUT, FAIENCE DE
Addendum à la notice page 357 signée M-D N
Le plat à bord chantourné reproduit mesure 26.5 de diamètre. Son décor polychrome associe deux personnages entourés de grandes fleurs stylisées, d’insectes cruciformes et un tertre fleuri. Il regroupe les caractéristiques des faïences de Moncaut dont l’utilisation de bleu manganèse superbe. R.C.
FECHNER Christian
FECHNER Christian ( Agen, 26 juillet 1944 – Paris, 25 novembre 2008)
C. Fechner s’est éteint de maladie le 25 novembre 2008. On se souviendra de lui comme d’un homme cultivé et passionné, secret et érudit, producteur des films à succès du cinéma populaire français, « plus jolis que la vie » : entre autres, Les bidasses en folie (1971) 7 millions d’entrées. On ne le verra plus sur les plateaux de cinéma, un cigare à la main, qu’il ne fumait jamais depuis la promesse faite si sa fille malade guérissait. R.C.
Voir notice page 226.
C. Fechner s’est éteint de maladie le 25 novembre 2008. On se souviendra de lui comme d’un homme cultivé et passionné, secret et érudit, producteur des films à succès du cinéma populaire français, « plus jolis que la vie » : entre autres, Les bidasses en folie (1971) 7 millions d’entrées. On ne le verra plus sur les plateaux de cinéma, un cigare à la main, qu’il ne fumait jamais depuis la promesse faite si sa fille malade guérissait. R.C.
Voir notice page 226.
YEAGER, Charles
YEAGER , Charles, dit Chuk
Addendum à la notice page 507-508, rédigée par J-P K
Yeager passa le mur du son aux commandes d’un Bell X-1, au fuselage en forme d’obus construit uniquement en 3 exemplaires. Suspendu à une superforteresse Boeing B-29 il fut lâché en vol le 14 octobre 1947 et atteignit la vitesse de mach 1, 6 soit 1126 km/h et une altitude de 43.000 pieds (14.654 m). L’avion avec lequel « Chuk » a franchi pour la première fois le mur du son est actuellement exposé au Smithsonian national air and space Muséum de Washington. R.C
Addendum à la notice page 507-508, rédigée par J-P K
Yeager passa le mur du son aux commandes d’un Bell X-1, au fuselage en forme d’obus construit uniquement en 3 exemplaires. Suspendu à une superforteresse Boeing B-29 il fut lâché en vol le 14 octobre 1947 et atteignit la vitesse de mach 1, 6 soit 1126 km/h et une altitude de 43.000 pieds (14.654 m). L’avion avec lequel « Chuk » a franchi pour la première fois le mur du son est actuellement exposé au Smithsonian national air and space Muséum de Washington. R.C
samedi 29 novembre 2008
CLAIRAC, ABBAYE BENEDICTINE
Fondée en 767 par Pépin le Bref, en bordure du Lot, l’abbaye bénédictine de Clairac connut au Moyen-Âge une prospérité enviée. Au XIII° siècle, elle était occupée par quelque 150 religieux ; l'abbé était également à la tête de 5 prieurés et de 50 paroisses. Durant la guerre de Cent Ans, elle ne fut occupée que par neuf moines mais retrouva ensuite rapidement son essor et reconquit sa prospérité jusqu’à la Révolution durant laquelle elle fut vendue comme bien national. Les liens entre l’abbaye de Clairac, l’Église romaine et la présidence de la République sont anciens et particuliers. En vertu d'une donation faite en 1482 par Louis XI, la basilique romaine avait des droits sur la puissante abbaye de Clairac. Henri IV pour devenir roi de France, selon la première loi fondamentale de la royauté dut adjurer son protestantisme et se convertir au catholicisme pour respecter la 4° loi fondamentale exigeant la règle de catholicité (1593). Pour être reconnu de l’Église romaine il rétablit le don des revenus- importants à l’époque- au Latran (1594). Aussi pour lui rendre hommage et en signe de reconnaissance le chapitre de la cathédrale décida de le nommer chanoine d’honneur, d’élever une statue équestre du vert galant dans l’atrium de la cathédrale et de célébrer tous les ans le jour -date anniversaire de sa naissance (13 décembre 1553)- une messe pour la France, Pro felici ac propero galliae. La tradition de l’attribution du titre de chanoine honoraire du Latran fut perpétuée grâce au rétablissement du don, par Napoléon III ; malgré l’arrêt du paiement en 1871 la tradition de la prise de possession du titre en la cathédrale Saint-Jean-de-Latran continue aujourd'hui. Les usages de la république font que le chef de l’État est considéré comme l'héritier des privilèges religieux accordés aux chefs des régimes antérieurs. C'est donc par héritage d’Henri IV et de Napoléon III, que le président de la république française se retrouve officiellement aujourd'hui chanoine honoraire de la basilique du Latran. Quatre présidents de la République française sont venus à Rome occuper leur stalle : le général de Gaulle, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy*en 2007. Aucun président de la V° République ne l’a refusé.
Après avoir accueilli l’école navale* (1943-1945), l’abbaye est devenue musée des automates montrant la vie quotidienne des moines et abbés au Moyen-âge et le monde féerique des gnomes, lutins (1990). Elle vient de fermer définitivement ses portes. R.C.
Archives capitulaires du Latran (XY.35, f. 648-729)
Après avoir accueilli l’école navale* (1943-1945), l’abbaye est devenue musée des automates montrant la vie quotidienne des moines et abbés au Moyen-âge et le monde féerique des gnomes, lutins (1990). Elle vient de fermer définitivement ses portes. R.C.
Archives capitulaires du Latran (XY.35, f. 648-729)
mardi 11 novembre 2008
BISSIÈRE Roger (Villeréal,1886 – Boissiérettes, Marmillac, 1963)
BISSIÈRE Roger
Le musée d’Agen expose en permanence une trentaine de ses œuvres. Une exposition « Bissières, Gravure et lithographies » lui est consacrée montrant desgravures en couleurs et des lithographies éxécutées dans les années 1950-1960 (8 novembre 2008 – 2 février 2009).
La Gazette de l’Hôtel Drouot n°37 du 31 octobre 2008
Complément notice page 94
lundi 10 novembre 2008
PECH DE BÈRE[1], croix et calvaire du
PECH DE BÈRE[1], croix et calvaire du :
Croix érigée à l’initiative des prêtres de cinq paroisses - Saint Félix d’Aiguillon, Saint-Côme, Lagarigue, Sainte-Radegonde (commune d’Aiguillon) et de Nicole- conformément au projet de Boullet de Marmande, sur le terrain situé au Pech de Bère, mis à disposition par M. Paul Amblard*, châtelain de Lafon. La croix métallique sortie des ateliers Chanlou de Bordeaux mesure 18 m de hauteur au dessus d’un piédestal de 6 m. de hauteur et de largeur. Elle fut inaugurée en présence de Mgr Coeuret-Varin*, évêque d’Agen, le lundi de Pâques de 1897 (19 avril), jour du 12° anniversaire de son sacre. Avec une hauteur de 21 m au dessus du sol elle domine la plaine de Garonne et le confluent du Lot et de la Garonne, faisait le pendant de celle de Buzet, devint la plus haute de France à la fin du XIX° siècle, dépassant celles de Verdelais, de Brive, du Nivolet (Chambery) considérées alors comme les plus hautes . Elle porte un christ d’une hauteur de trois mètres de haut et de large, fondu dans l’usine Gasneau de Tussey près Vaucouleurs (Meuse). Le simple chemin qui permettait d’ accéder au Pech, transformé en « chemin de croix » avec ses 14 stations ayant chacune une croix de bois a été remplacée par une route.
Thézan, La croix et le calvaire du Pech de Bère et le XII° anniversaire du sacre de Mgr Coeyret-Varin, Tonneins, Imp. Georges Ferrier & Cie, 1897.
Voir Pech de Berre, Pèch, page 390.
[1] Bère est parfois orthographié Berre selon des principes de graphie moderne
Croix érigée à l’initiative des prêtres de cinq paroisses - Saint Félix d’Aiguillon, Saint-Côme, Lagarigue, Sainte-Radegonde (commune d’Aiguillon) et de Nicole- conformément au projet de Boullet de Marmande, sur le terrain situé au Pech de Bère, mis à disposition par M. Paul Amblard*, châtelain de Lafon. La croix métallique sortie des ateliers Chanlou de Bordeaux mesure 18 m de hauteur au dessus d’un piédestal de 6 m. de hauteur et de largeur. Elle fut inaugurée en présence de Mgr Coeuret-Varin*, évêque d’Agen, le lundi de Pâques de 1897 (19 avril), jour du 12° anniversaire de son sacre. Avec une hauteur de 21 m au dessus du sol elle domine la plaine de Garonne et le confluent du Lot et de la Garonne, faisait le pendant de celle de Buzet, devint la plus haute de France à la fin du XIX° siècle, dépassant celles de Verdelais, de Brive, du Nivolet (Chambery) considérées alors comme les plus hautes . Elle porte un christ d’une hauteur de trois mètres de haut et de large, fondu dans l’usine Gasneau de Tussey près Vaucouleurs (Meuse). Le simple chemin qui permettait d’ accéder au Pech, transformé en « chemin de croix » avec ses 14 stations ayant chacune une croix de bois a été remplacée par une route.
Thézan, La croix et le calvaire du Pech de Bère et le XII° anniversaire du sacre de Mgr Coeyret-Varin, Tonneins, Imp. Georges Ferrier & Cie, 1897.
Voir Pech de Berre, Pèch, page 390.
[1] Bère est parfois orthographié Berre selon des principes de graphie moderne
ANAVI Hélène( -Villeneuve-sur-Lot 1981)
Héritière d’une fabuleuse collection d’art moderne à la mort de son mari, amie des peintres dont balthasar Klossowski dit Balthus dont elle fut le modèle (1952). Elle a passé la fin de sa vie dans le département au domaine du moulin de Paulhiac près Montflanquin puis à Villeneuve-sur-Lot. Excentrique, aimant la vie et les artiste mais généreuse, elle a légué une grande partie(10 MF) de la vente de sa collection de toiles qui eut lieu à Londres(Sotheby, 27 28 mars 1924, rapport 42 MF) puis à Agen en présence du donataire, Jean Dausset, prix Nobel de médecine (1980) pour sa découverte du système d’histocompatibilité des leucocytes dit Système HLA. Cet apport financier initial a permis le lancement du CEPH (centre d’études du polymorphisme humain) qui devenu fondation aujourd’hui subventionné par le ministère de la recherche et par le télethon a permis le décryptage du génome humain.
Portrait d'Hélène ANAVI par Balthus
dimanche 9 novembre 2008
DUFAU Paul, (Villeneuve sur Lot, Laussou, 1898 – Montflanquin, 1982)
Peintre et berger à la ferme du cat du mayne près Montflanquin. Il a participé à la Grande Guerre gardant des souvenirs dont il riait à gorge déployée, dont celui d’avoir vu passer les allemands plénipotentiaires sur des bicyclette à pneus de bois dont le bruit simulait des applaudissements. Monté à Paris où il était le voisin de palier de G Simenon, son coup de crayon fut reconnu et utilisé dans quelques illustrations sans lui permettre de vivre. Après son retour au pays il continue à peindre et à dessiner, créant la peinture à la colle utilisant des supports variés. Devenu l’ami et le voisin d’Hélène Anavi*, il connut la célébrité après sa rencontre avec Fleur Cowles anglaise critique d’art qui séduite par ses toiles qu’elle qualifiait de « fantastiques, de la même école que Dubuffet Klee Picasso Miro Braun, Dali » qui organisa des expositions de son œuvre en France sur la côte d’azur et à l’étranger. Sa gloire fut éphémère. Pour le centenaire de sa naissance une exposition rétrospective lui à été consacrée à Aiguillon. R.C.
Reproduction tableau "La belle époque , 1969, catalogue exposition)
Peintre et berger à la ferme du cat du mayne près Montflanquin. Il a participé à la Grande Guerre gardant des souvenirs dont il riait à gorge déployée, dont celui d’avoir vu passer les allemands plénipotentiaires sur des bicyclette à pneus de bois dont le bruit simulait des applaudissements. Monté à Paris où il était le voisin de palier de G Simenon, son coup de crayon fut reconnu et utilisé dans quelques illustrations sans lui permettre de vivre. Après son retour au pays il continue à peindre et à dessiner, créant la peinture à la colle utilisant des supports variés. Devenu l’ami et le voisin d’Hélène Anavi*, il connut la célébrité après sa rencontre avec Fleur Cowles anglaise critique d’art qui séduite par ses toiles qu’elle qualifiait de « fantastiques, de la même école que Dubuffet Klee Picasso Miro Braun, Dali » qui organisa des expositions de son œuvre en France sur la côte d’azur et à l’étranger. Sa gloire fut éphémère. Pour le centenaire de sa naissance une exposition rétrospective lui à été consacrée à Aiguillon. R.C.
Reproduction tableau "La belle époque , 1969, catalogue exposition)
samedi 11 octobre 2008
LEBE PIERRE
LEBE Pierre (Tonneins1929- Monflanquin 2008) : artiste céramiste, formé à l’école des métiers d’arts et l école des arts décoratifs de Paris. Influencé par les artistes japonais son style est à la fois sensible simple et austère. il a aussi produit peintures dessins, tapisseries et sculptures, faisant don de 79 pièces au musée d’Agen exposées durant l’été 2008. Designer de pièces d’arts de la table, certaines sont éditées par la faïencerie Virebent (Puy-L’évêque). Il a aussi réalisé des plaques en terre cuite qui sont englobées dans la décoration de la faculté du Pin à Agen et de l’orangerie de l’hôtel de département. R.C.
vendredi 10 octobre 2008
CARRANCE EVARISTE
CARRANCE EVARISTE
Voir notice page 127
Voir notice page 127
Evariste Carrance, célèbre buffetier de la Gare d'Agen et éditeur de poésies, avait installé la librairie du Comité poétique et de la Revue Française au n° 6 de la rue Puits du Saumon d'Agen.
jeudi 9 octobre 2008
SENNE- PENTIERE
SENNE PENTIERE
Reproduction gravure Vieillemard fils imp. Paris (vers 1900). Cette gravure est "fantaisiste", ne montrant pas avec exactitude une senne-pentière déployée.
La senne-pentière est un grand filet utilisé pour la pêche à l’esturgeon et aux aloses en Garonne. Mis d’abord à l’eau, les plombs le maintenant au fond, il est relié par deux ou plusieurs bateaux qui s’éloignent et le traînent de façon à constituer un cercle (le bateau le plus éloigné marchand plus vite); Ce cercle est ensuite relié à la berge. Les gros poissons prisonniers sont alors capturés à la gaffe ou au harpon. La senne fut surtout utilisée pour la prise de petits esturgeons (de 30 kg environ) dans l’estuaire de la gironde au XIX° siècle. R.C.
voir notice Esturgeon, page 219.
samedi 20 septembre 2008
VILLAS du coteau de l'ERMITAGE
Photographie signée Belval prise en 1885 environ (collection personnelle) , montrant la pépinière de Mr Capgras, ses vergers et quelques vignes. Le nombre des villas du coteau de l'Ermitage était alors inférieur à la douzaine
photos de J-M Ernouf, (septembre 2008)
Addendum à la notice Ermitage, page 216
Voir aussi Ducos du Hauron et une des premières photos couleur du coteau (page 196-197)
Le coteau de l'Ermitage autrefois couvert de vignes, vergers et pépinière(Capgras) devint résidentiel au cours du XX° siècle. Les villas du coteau aux noms imagés (villas des ciseaux , des marronniers, beau site, des palmiers, Mirasol, ...) apparurent en vagues successives. En 2008, le villa "Dedieu" de style basque devenue la villa noire par la volonté de ses propriétaires en hommage au peintre aveyronnais Soulages a crée la polémique avec la municipalité de Dionis du Séjour. Sera-t-elle un exemple d'art contemporain minimaliste "éphémère"?. R.C.
JONCHEE, La
Jonchée, la (la Juncada)
Tradition des mariages gascons. Les filles et les garçons d’honneur, Les dounzellous, traçaient le parcours de la maison de la mariée à l’église avec un tapis de verdure fait de joncs (d'où le nom La juncada) et de lauriers (ou de buis). Le marié au bras de sa mère ouvrait le cortège précédant les invités ; la mariée au bras de son père fermait le cortège et le couple pénétrait en dernier dans l’église. Cette tradition survit encore de nos jours.
Tradition des mariages gascons. Les filles et les garçons d’honneur, Les dounzellous, traçaient le parcours de la maison de la mariée à l’église avec un tapis de verdure fait de joncs (d'où le nom La juncada) et de lauriers (ou de buis). Le marié au bras de sa mère ouvrait le cortège précédant les invités ; la mariée au bras de son père fermait le cortège et le couple pénétrait en dernier dans l’église. Cette tradition survit encore de nos jours.
vendredi 5 septembre 2008
LAMBERT LOUIS
LAMBERT LOUIS (Agen, 1868-Agen, 1935) : sportif, cyliste. A fait le premier parcours Agen-Paris en tricycle avec Lassoujade. A éffectué le premier tour d'honneur lors de l'inauguartion du vélodrome* Paul Dangla*en 1888. Président du comité départemental de l'Union vélocipédique de France. Instructeur aux Patriotes agenais il fut trésorier puis vice président (1922) de cette association. R.C.
jeudi 4 septembre 2008
COUDOUGNAT
COUDOUGNAT ou Raisiné aux coings : mi confiture mi compote de coings et de moût de raisin. Synonymes : Coudounat (Provence), coudounnac, codinyat, cotignac (Orléans) ; En italie cotognato ; en Suisse (cantons deVaud, Neuchatel, Fibourg) cougnarde ; vient du latin cotoneum (coing) ; de l'occitan coudounh (coing).
Sa préparation en Gascogne et en Agenais est authentifiée par Jasmin dans Mous Soubenis, dédié à Moussu Florimond de sent-Amans (1830) : Triomfe! Acos de coudougnat. Mais, tandis que lou sort me benjade de la sorte,...moulets et coudougnat ; qual chagrin!qual silenço!. Sa valeur médicale et gastronomique fut notée par Michel de Notre-Dame (Nostradamus)* dans son traité des confitures : confiture "d'un merveilleux bon gôut" pour médecine ... et pour manger à plaisir à tout heure. Pour Pantagruel "Si on prend du Cotignac à l'orée d'un repas, disait-il, il corrobore l'estomac, aide à la digestion et garanti la tête des fumées qui montent au cerveau après le boire".La reine de Navarre, Marguerite de Medicis, s' étant arrêtée à Orléans en 1546, la ville lui fit "de grands présents en pâtisseries, dragées, confitures, fruits confits, et surtout en cotignac fait à l’hôtel de ville et en présence des échevins. Le Dr Labat* a confirmé le caractère traditionnel et economique du raisiné pour les gascons : maîtresse confiture, économique où le sucre du vin suffit". R.C.
La saison des coings et du chasselas et autres raisins est arrivé!
Faîtes votre coudougnat!
Labat E Dr : Vieux papiers, choses d'autrefois, reflexions d'aujourd'hui, Revue Hebdomadaire, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1920
Jasmin, Las papillotos, Agen, Prosper Noubel, 1842-1851
Sa préparation en Gascogne et en Agenais est authentifiée par Jasmin dans Mous Soubenis, dédié à Moussu Florimond de sent-Amans (1830) : Triomfe! Acos de coudougnat. Mais, tandis que lou sort me benjade de la sorte,...moulets et coudougnat ; qual chagrin!qual silenço!. Sa valeur médicale et gastronomique fut notée par Michel de Notre-Dame (Nostradamus)* dans son traité des confitures : confiture "d'un merveilleux bon gôut" pour médecine ... et pour manger à plaisir à tout heure. Pour Pantagruel "Si on prend du Cotignac à l'orée d'un repas, disait-il, il corrobore l'estomac, aide à la digestion et garanti la tête des fumées qui montent au cerveau après le boire".La reine de Navarre, Marguerite de Medicis, s' étant arrêtée à Orléans en 1546, la ville lui fit "de grands présents en pâtisseries, dragées, confitures, fruits confits, et surtout en cotignac fait à l’hôtel de ville et en présence des échevins. Le Dr Labat* a confirmé le caractère traditionnel et economique du raisiné pour les gascons : maîtresse confiture, économique où le sucre du vin suffit". R.C.
La saison des coings et du chasselas et autres raisins est arrivé!
Faîtes votre coudougnat!
Labat E Dr : Vieux papiers, choses d'autrefois, reflexions d'aujourd'hui, Revue Hebdomadaire, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1920
Jasmin, Las papillotos, Agen, Prosper Noubel, 1842-1851
mercredi 3 septembre 2008
ANNUAIRE DU DEPARTEMENT DE LOT ET GARONNE
Le GRAND ANNUAIRE DU DEPARTEMENT DE LOT ET GARONNE devint à la fin du XIXe, le concurrent des annuaires publiés par l'Imprimerie moderne. Tirés à 6000 exemplaires il fêta sa vingtième annéede publication en 1900. Il était imprimé par la Grande Imprimerie Bonnet et fils auxquels succéda Raoul Amade. R.C
voir notice ANNUAIRE DU DEPARTEMENT DE LOT ET GARONNE, page 52-53, H.-Y. S.-C
RAMBAUD EDMOND
mardi 2 septembre 2008
CARRERE Gilbert
Addendum à la notice CARRERE Gilbert
Voir page127 :
G. Carrère, préfet de région honoraire fut aussi : ancien président du jury de l'ENA (1991) et co-président du jury de sortie de l'école saint-Cyr (1994) ; chargé du débat national sur les transports (ministère Paul Quilès- 1991-1992), auteur d'un rapport sur l'intermodalité (1992) ; président de la Fondation des orphelins-apprentis d'Auteuil. Il est membre du conseil national du Mérite et grand-croix de cet ordre. R.C.
Voir page127 :
G. Carrère, préfet de région honoraire fut aussi : ancien président du jury de l'ENA (1991) et co-président du jury de sortie de l'école saint-Cyr (1994) ; chargé du débat national sur les transports (ministère Paul Quilès- 1991-1992), auteur d'un rapport sur l'intermodalité (1992) ; président de la Fondation des orphelins-apprentis d'Auteuil. Il est membre du conseil national du Mérite et grand-croix de cet ordre. R.C.
dimanche 10 août 2008
LAGRANGE FELIX, Dr
LAGRANGE FELIX, Dr
Buste du Pr Lagrange, oeuvre de Leroux, enlevé par l'Etat de Vichy, retrouvé après guerre etremis sur son socle. Jean Pierre Koscielnak dans Vendangesde Broze a émis l'hypothèse que le sauvetage a eu lieu grace à l'intervention de Pierre Cathala, ancien ministre dans
Addendum à la notice publiée dans le dictionnaire de l'Agenais et de Lot et Garonne, page 304
Ingénieux, il a perfectionné différents instruments dont la curette de Volkmann utilisée pour le traitement chirurgical de l'ophtalmie granuleuse, un appareil pour modifier la temperature de l'oeil ainsi qu'un pulverisateur à vapeur pour les douches antiseptiques de l'oeil.
Durant son séjour en Indochine il a effectué un travail de climatologie et d'épidémiologie élémentaires : La pathologie des Européens à Hué (Achives de médecine et de pharmacie militaire, Paris, 1888.), récompensé par le prix Monbinne de l'Académie de médecine (1890) où il a étudié le dysenterie et les abcès du foie en Annam.
Photo de Pierre Félix Lagrange prise le 4 août 1920 au mariage de Maurice David et d'Isabelle Bonmartin-Biraben (publiée par Soumensac.blogspot.com)
Appareil de refroidissement de l'oeil, adaptation des tubes de Leiter à l'oeil.
Lagrange Félix, Note sur l'emploi d'une curette de Volkmann modifiée dans le traitement chirurgical de l'pohtalmie granuleuse, Receuil d'ophtalmologie granuleuse, 1892, p 47.
Dr Félix Lagrange, Titres et Travaux scientifiques, Paris, Steinheil, 1901
Libellés :
HISTOIRE DE LA MEDECINE OPHTALMOLOGIE;
samedi 2 août 2008
LE DICTIONNAIRE RECOMPENSE DAVID DJAIZ
Lors d'une cérémonie salle des illustres, le maire d'Agen Jean Dionis du Séjour a remis à David Djaiz, reçu brillamment au bac avec la note moyenne de 19,97 - 2° prix du concours général de science économique et sociale, a remis comme cadeaux, plusieurs ouvrages consacrés à l'Agenais dont le Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne.(Cf photo ci-dessus)
Photo Jean-Michel Mazet (Le Petit Bleu)
samedi 19 juillet 2008
ASSOMPTIONNISTES, CONGEGATION DES
ASSOMPTIONNISTES, CONGRÉGATION DES
Complément d'illustration de la notice écrite par l'abbé André Mateu, dans le dico à la page 63
La statue de père Emmanuel ALzon, reproduite ci-dessus, (Bulletin Alzonien, "Voulez-vous", n°71, 1970, p5), située dans la cour d'honneur du Prieuré de Layrac est une copie de l'oeuvre du sculpteur A. Falguière (1831-1900). L'original est situé à Nîmes, au collège des soeurs oblates de l'Assomption dans la chapelle duquel repose Le père E. Alzon. R.C.
jeudi 17 juillet 2008
LE DICTIONNAIRE dans CONFLUENT
samedi 28 juin 2008
FILLOL, ALBAN- ROBERT
FILLOL Alban-Robert (Agen, 1914 - ) :
poète enraciné dans l’Agenais. Etudes à Jasmin puis au lycée Bernard Palissy. Parti très jeune pour l’Algérie, il y fit une carrière comme agent du trésor passant «trente années à prélever vainement l’impôt d’Etat ». Retiré après les événements d’Algérie à Anglet. R.C.
A publié : Mes vingt ans, Agen, Saint-Lanne, 1933 ; Le prunier fleuri, 102 poèmes, Paris, Le Toucan, 1966.
Ch. Pujos, Revue de l’Agenais, 1966, n°3, pp 204- 205.
poète enraciné dans l’Agenais. Etudes à Jasmin puis au lycée Bernard Palissy. Parti très jeune pour l’Algérie, il y fit une carrière comme agent du trésor passant «trente années à prélever vainement l’impôt d’Etat ». Retiré après les événements d’Algérie à Anglet. R.C.
A publié : Mes vingt ans, Agen, Saint-Lanne, 1933 ; Le prunier fleuri, 102 poèmes, Paris, Le Toucan, 1966.
Ch. Pujos, Revue de l’Agenais, 1966, n°3, pp 204- 205.
DUFFOUR CHARLES
DUFFOUR Charles : botaniste, fondateur de la Société Française d’Echanges, continuateur de la Cénomane, directeur du Monde des plantes journal bimensuel intermédiaire des botanistes, rédigé à Agen, 16 rue Jeanne d’Arc et imprimé par l’Imprimerie Moderne après le décès de Mgr Leveillé (1863-1918). Très engagé dans les oeuvres sociales, membre fondateur des "Petits Agenais à la montagne", directeur des colonies de vacances, trésorier central de la mutualité scolaire pendant 21 ans avec 1400 adhérents il fut récompensé par le ministre du travail par l’attribution de la légion d’honneur. R.C
SÉRÉ ARNAUD- GASTON
SÉRÉ Arnaud- Gaston, (Le Touron, Sauvagnas, 1829- Sauvagnas, 1904) :
Avocat, homme de lettres, licencié en droit devant la faculté de Toulouse (1851), admis au stage à la cour d’appel d’Agen le 10/10/1851, bâtonnier à plusieurs reprises, érudit et grand orateur. Il montra que la verve de son style égalait celle de la parole en préfaçant plusieurs ouvrages dont Le créancier en prison d’Emile de Massip,(Agen, Quillot, 1858) ; Les Poésies Gasconnes de l’abbé Champmas*, (Agen, J. Pasquier, 1863) et publiant deux poèmes dans La Guirlande des Marguerites, (Nérac, Ludovic Durrey, Bordeaux, Gounouilhou, 1876). Son engagement politique le conduisit à lutter contre les lois Ferry et à devenir conseiller municipal (1876-1900) puis maire (1878-1900) de son village natal. Ses enfants ont publié en 1905, Fragments Littéraires , préfacé par Xavier de Lasalle* (Agen, Imp. Moderne). R.C
Avocat, homme de lettres, licencié en droit devant la faculté de Toulouse (1851), admis au stage à la cour d’appel d’Agen le 10/10/1851, bâtonnier à plusieurs reprises, érudit et grand orateur. Il montra que la verve de son style égalait celle de la parole en préfaçant plusieurs ouvrages dont Le créancier en prison d’Emile de Massip,(Agen, Quillot, 1858) ; Les Poésies Gasconnes de l’abbé Champmas*, (Agen, J. Pasquier, 1863) et publiant deux poèmes dans La Guirlande des Marguerites, (Nérac, Ludovic Durrey, Bordeaux, Gounouilhou, 1876). Son engagement politique le conduisit à lutter contre les lois Ferry et à devenir conseiller municipal (1876-1900) puis maire (1878-1900) de son village natal. Ses enfants ont publié en 1905, Fragments Littéraires , préfacé par Xavier de Lasalle* (Agen, Imp. Moderne). R.C
mercredi 25 juin 2008
ALEZAY Louis-Pierre
ALEZAY, Louis-Pierre, (Boé, 1855 - 1931):
Homme politique, agriculteur, secrétaire général de la Société d'encouragement de l'agriculture, président de la Caisse régionale du crédit agricole, maire de Boé pendant 27 ans( Mai 1904-1932) après avoir été adjoint 20 ans. Il a consacré à son village une monographie : Monographie de la commune de Boë (Lot et Garonne), Agen, imp. Laborde, 1927.
Homme politique, agriculteur, secrétaire général de la Société d'encouragement de l'agriculture, président de la Caisse régionale du crédit agricole, maire de Boé pendant 27 ans( Mai 1904-1932) après avoir été adjoint 20 ans. Il a consacré à son village une monographie : Monographie de la commune de Boë (Lot et Garonne), Agen, imp. Laborde, 1927.
mardi 24 juin 2008
MILET, PHOTOGRAPHE
MILET, L.
Photographe agenais, ayant exercé boulevard Scaliger à la fin du XIX ème siècle. On lui une série de clichés montrant le Vieil-Agen. Sa veuve lui succeda.
Photographe agenais, ayant exercé boulevard Scaliger à la fin du XIX ème siècle. On lui une série de clichés montrant le Vieil-Agen. Sa veuve lui succeda.
Vue de la place Jasmin en 1885, après la destruction des piliers de la porte effectuée en 1883 ; avant les travaux de surélévation des immeubles de part et d'autre, dont le café de Paris, effectués après 1885. A gauche du cliché, la remise du célèbre voiturier Bareyre dit "Fricoteau". A remarquer que le boulevard de la République n'as pas été encore été percé (1885). R.C
lundi 23 juin 2008
BARBASTE
BARBASTE, Le MOULIN DE
Le Moulin de Barbaste est situé sur la rive droite de la Gélise en amont du pont roman et non sur la Baïse comme précisé par erreur page 76.
TOURTIÈRE
TOURTIÈRE : nom donné aussi au récipient utilisé pour la cuisson de ce gâteau traditionnel de l'Agenais (voir page 481). La tourtière utilisée alors était en cuivre étamé.
Pour la préparation du boeuf en daube ou "estouffat au vin rouge" on utilisait un tourtière en fonte, fait-tout en fonte avec couvercle en fonte, sur trois ou quatre pieds pour le tenir sur la braise, et dont le couvercle porte des ronds en saillie fortement accusés, surtout sur le bord circulaire, pour retenir la braise, qui en fait un four de campagne qui doit être culotté avec de l'eau de vaisselle grasse et par la cuisson de quelques couennes.
Cccagne Jean-Pierre : L'ancien Cordon bleu de cuisine populaire ou les cent recettes de Mémé Françonnette, Bordeaux, Imp Delmas, Chapon, Gounouilhou, 1933.
Pour la préparation du boeuf en daube ou "estouffat au vin rouge" on utilisait un tourtière en fonte, fait-tout en fonte avec couvercle en fonte, sur trois ou quatre pieds pour le tenir sur la braise, et dont le couvercle porte des ronds en saillie fortement accusés, surtout sur le bord circulaire, pour retenir la braise, qui en fait un four de campagne qui doit être culotté avec de l'eau de vaisselle grasse et par la cuisson de quelques couennes.
Cccagne Jean-Pierre : L'ancien Cordon bleu de cuisine populaire ou les cent recettes de Mémé Françonnette, Bordeaux, Imp Delmas, Chapon, Gounouilhou, 1933.
dimanche 8 juin 2008
BOURRACHOT LUCILE
BOURRACHOT LUCILE
Elle fut la première femme présidente de la Société académique des sciences arts & belles lettres d'Agen (voir notice (J- L M), page 105) ; mais c'est Louise Garreau qui fut la première femme admise dans cette Académie (voir notice (ND), page 250).
Elle fut la première femme présidente de la Société académique des sciences arts & belles lettres d'Agen (voir notice (J- L M), page 105) ; mais c'est Louise Garreau qui fut la première femme admise dans cette Académie (voir notice (ND), page 250).
NIAUX, Henri, commandant
NIAUX, Henri, commandant (Bordeaux, 1914-Paris, 15 septembre 1962)
Militaire, a commandé l’école de transmissions d’Agen, puis après sa démission en 1961, il prit la direction de la compagnie d’assurances SAMDA. Membre de l’OAS il fut un des organisateurs et donneur d’ordre de l’attentat du Petit- Clamart du 22 août 1962(trajet Elysée-Villacoublay), auquel échappa miraculeusement le général De Gaulle. Arrêté dans sa maison du coteau de l’Ermitage, le 14 septembre 1962, le commandant reconnut que les membres du commando du Petit- Clamart s’étaient réunis chez lui. « Je ne suis pas le commandant du navire » déclarât –il aux policiers qui l’interrogèrent. Transféré au dépôt, il se suicida en se pendant dans sa cellule le lendemain du jour son arrestation emportant avec lui ses secrets. R.C
Militaire, a commandé l’école de transmissions d’Agen, puis après sa démission en 1961, il prit la direction de la compagnie d’assurances SAMDA. Membre de l’OAS il fut un des organisateurs et donneur d’ordre de l’attentat du Petit- Clamart du 22 août 1962(trajet Elysée-Villacoublay), auquel échappa miraculeusement le général De Gaulle. Arrêté dans sa maison du coteau de l’Ermitage, le 14 septembre 1962, le commandant reconnut que les membres du commando du Petit- Clamart s’étaient réunis chez lui. « Je ne suis pas le commandant du navire » déclarât –il aux policiers qui l’interrogèrent. Transféré au dépôt, il se suicida en se pendant dans sa cellule le lendemain du jour son arrestation emportant avec lui ses secrets. R.C
dimanche 1 juin 2008
IL PLEUT TOUJOURS OU C' EST MOUILLE
Addendum à Films tournés en Lot et Garonne
Voir notice écrite par M.C, page 230 & 231.
"Le village est un village aquitain pendant la vraie campagne éléctorale de 1973
et par exemple notre camarade Hubert Ruffe* y tient un véritable meeting"
Extrait du discours prononcé par Roland Leroy le 13 mars 1975 lors de la remise du prix Paul Vaillant-Couturier.
Ci -contre : Réunion en faveur du programme commun, de gauche à droite : Léon Coste, maire du Mas d'Agenais, Jacques Serre, Hubert RUffe, AUguste Brunet
"Il pleut toujours où c'est mouillé" Comment j'ai fait mon film avec les gens du village", Paris les éditeurs réunis, 1975 .
Film politique tourné au Mas d'Agenais dont le scénario fut écrit par Richard Borhinger, Jean Pierre Petrolacci, Jean-Daniel Simon(Avignon, 1942). Prix Paul Vaillant- Couturier en 1975, remis par Roland Leroy, membre du comité directeur du parti communiste français.
Acteurs : Sylvie Fennec, Myriam Boyer, Jan Le Mouel, Jacques Serre, Daniel Langlet, Jacques Portet
Jean-Daniel Simon, réalisateur du film, né à Salon de Provence en 1942, réalisateur de télévision à partir de1962 (Dim-Dam-Dom ; Pour le plaisir, Cinq colonnes à la une, Pour le cinéma ...
Acteur dans l'Amour à la mer de Guy Gilles (1963 ou 1965) et le camp de Thiaroye (1987, 1988) du réalisateur sénégalais Thiémo NDiaye.
Réalisateur de La fille d'en face (1967), d'Adelaïde (1970), Ils ,..
Photos reproduites ci dessus sont de Christian Bachmann.
SKI NAUTIQUE
samedi 31 mai 2008
ECHAVE Louis
ECHAVE Louis
Il fut un des fondateurs du club de rugby de Colayrac-Saint-Cirq.
Addendum de Philippe Guibert, kinésithérapeute à Colayrac-Sain-Cirq.
Voir notice page 205.
Il fut un des fondateurs du club de rugby de Colayrac-Saint-Cirq.
Addendum de Philippe Guibert, kinésithérapeute à Colayrac-Sain-Cirq.
Voir notice page 205.
mercredi 14 mai 2008
BOURGUIGNON FRED
Fred Bourguignon (2 novembre 1916- 17 mars 2008) : le poème écrit dans "les mots de l'arbre" (2006) adréssé par Bernadette à tous ses amis et admirateurs est devenu "poème faire-part" de décès :
J'appréhende l'arrivée de l'hiver.
J'ai toujours préféré l'hiver du marronier nu
la volupté de son corps
les signes envoûtants de ses branches
prêtes à l'étreinte.
j'imagine l'empreinte forte et indélibile
de ces bras dessinés pour enserrre le bonheur
avant de me soulever au-dessus des nuages
Le poète est mort laissant un oeuvre peint où s'exprime comme dans ses écrits sa sensibilité et son lyrisme. Les plus recentes huiles parmi des centaines furent exposées aux Jurandes durant l'été 2007. R.C
La date de naissance de la notice (page 104) doit être corrigée.
J'appréhende l'arrivée de l'hiver.
J'ai toujours préféré l'hiver du marronier nu
la volupté de son corps
les signes envoûtants de ses branches
prêtes à l'étreinte.
j'imagine l'empreinte forte et indélibile
de ces bras dessinés pour enserrre le bonheur
avant de me soulever au-dessus des nuages
Le poète est mort laissant un oeuvre peint où s'exprime comme dans ses écrits sa sensibilité et son lyrisme. Les plus recentes huiles parmi des centaines furent exposées aux Jurandes durant l'été 2007. R.C
La date de naissance de la notice (page 104) doit être corrigée.
jeudi 8 mai 2008
RAEMOND, Florimond de
RAEMOND, Florimond de (Agen 1540 – Bordeaux, 1601). Magistrat et historien. Fils aîné de Robert de Raemond, originaire du Quercy et de Marie de Gillis. Etudes à Bordeaux, puis à Paris au collège de Presles. Il poursuivit des études de droit à Toulouse et les termina à Paris.
Nommé conseiller au parlement de Bordeaux le 23 octobre 1570 il devint le successeur de Michel de Montaigne. Il fut séduit un moment par le calvinisme ayant écouté dans sa jeunesse les prêches de Théodore de Bèze à la porte Saint-Antoine d’Agen mais le spectacle d’un exorcisme le retira « de la gueule de l’hérésie » et il devint alors un brillant défenseur du catholicisme. Il a publié L’Erreur populaire de la papesse Jane, A Buordeaus, Simon Millanges, 1587 : réfutation de l’histoire légendaire d’une femme anglaise élue pape sous le nom de Jean VIII vers 855, et qui aurait régné 2 ans avant de trahir son sexe ; L’anti-christ, Lyon, Jean pillehotte, 1597, ouvrages repris en plusieurs éditions collectives ; l’Histoire de la naissance, progrez et décadence de l’hérésie dans ce siècle, Paris, Chastelain, et De la Noue, 1605. Surnommé par Michelet le tite-live gascon, il fut la cible des huguenots qui . Surnommé par Michelet, le Tite-Live gascon, il fut la cible des huguenots qui attaquèrent avec sévérité ses écrits.
On trouve aussi les orthographes Rémon, Rémound, Raymond, mais la forme la plus communément admise selon Andrieu* est Raemond.
Nommé conseiller au parlement de Bordeaux le 23 octobre 1570 il devint le successeur de Michel de Montaigne. Il fut séduit un moment par le calvinisme ayant écouté dans sa jeunesse les prêches de Théodore de Bèze à la porte Saint-Antoine d’Agen mais le spectacle d’un exorcisme le retira « de la gueule de l’hérésie » et il devint alors un brillant défenseur du catholicisme. Il a publié L’Erreur populaire de la papesse Jane, A Buordeaus, Simon Millanges, 1587 : réfutation de l’histoire légendaire d’une femme anglaise élue pape sous le nom de Jean VIII vers 855, et qui aurait régné 2 ans avant de trahir son sexe ; L’anti-christ, Lyon, Jean pillehotte, 1597, ouvrages repris en plusieurs éditions collectives ; l’Histoire de la naissance, progrez et décadence de l’hérésie dans ce siècle, Paris, Chastelain, et De la Noue, 1605. Surnommé par Michelet le tite-live gascon, il fut la cible des huguenots qui . Surnommé par Michelet, le Tite-Live gascon, il fut la cible des huguenots qui attaquèrent avec sévérité ses écrits.
On trouve aussi les orthographes Rémon, Rémound, Raymond, mais la forme la plus communément admise selon Andrieu* est Raemond.
Carte de tarot de propagande protestante anti-papale montrant la papesse Jeanne comme anti-christ, coiffée de la tiare, chevauchant la bête à sept têtes de l’Apocalypse.
samedi 3 mai 2008
BAINS-DOUCHES LES
Addendum à la notice de la page 73
Les bains flottants installés sur Garonne à Agen furent détruit par un incendie le 9 février 1887. A partir de cette date, il ne resta plus que des établissements construits en dur sur les berges du fleuve. R.C.
Les bains flottants installés sur Garonne à Agen furent détruit par un incendie le 9 février 1887. A partir de cette date, il ne resta plus que des établissements construits en dur sur les berges du fleuve. R.C.
mercredi 30 avril 2008
SKI NAUTIQUE
SKI NAUTIQUE
La pratique du ski nautique a débuté vers 1965, sur Garonne entre Boé et le pont de Layrac. les bateaux, « les pelles », étaient au début à fond plat. Le premier parcours avec slalom et tremplin de saut est apparu sur ce plan d’eau en 1967 (le balisage et le tremplin fut détruit plus tard par les inondations). Présidé par Henri Naudinat, le club motonautique s'installa alors sur le Lot à Fongrave d’où il fut chassé après 3 ans par les pêcheurs. En 1972 l’installation transférée au Temple-sur-Lot en amont du bassin des voiliers, connut championnats de France et d’Europe. Puis en 1980 le président Naudinat investit le lac d’une gravière sur la commune de Boé et fonda le Nautic- Club- Agenais, dirigé par Michel, Alain Naudinat** et J.F. Rapp*.Le masters internationaux organisés à partir de 1982 et fréquentés par tous les champions y connurent le succès. Depuis ce plan d’eau est fréquenté par des skieurs de haut niveau et par l’élite française au cours de stages. R.C.
Renseignements fournis par Henri Naudinat.
Skieurs d’origine lot-et-garonnaise ayant eu une carrière internationale : Chantal Amade-Escot*, Michel Naudinat*, Alain Naudinat*, Aurélien Naudinat, Jean-François Rapp*, Aymeric Benet, Stephane Miermont.
La pratique du ski nautique a débuté vers 1965, sur Garonne entre Boé et le pont de Layrac. les bateaux, « les pelles », étaient au début à fond plat. Le premier parcours avec slalom et tremplin de saut est apparu sur ce plan d’eau en 1967 (le balisage et le tremplin fut détruit plus tard par les inondations). Présidé par Henri Naudinat, le club motonautique s'installa alors sur le Lot à Fongrave d’où il fut chassé après 3 ans par les pêcheurs. En 1972 l’installation transférée au Temple-sur-Lot en amont du bassin des voiliers, connut championnats de France et d’Europe. Puis en 1980 le président Naudinat investit le lac d’une gravière sur la commune de Boé et fonda le Nautic- Club- Agenais, dirigé par Michel, Alain Naudinat** et J.F. Rapp*.Le masters internationaux organisés à partir de 1982 et fréquentés par tous les champions y connurent le succès. Depuis ce plan d’eau est fréquenté par des skieurs de haut niveau et par l’élite française au cours de stages. R.C.
Renseignements fournis par Henri Naudinat.
Skieurs d’origine lot-et-garonnaise ayant eu une carrière internationale : Chantal Amade-Escot*, Michel Naudinat*, Alain Naudinat*, Aurélien Naudinat, Jean-François Rapp*, Aymeric Benet, Stephane Miermont.
MAUVEZIN, Paul
MAUVEZIN, Paul, Dr ( ,1931 - Fumel, 2008) : Le Dr Paul Mauvezin, ancien maire de Fumel (1971- 1989), ancien conseiller général du canton de Fumel(1976- 1992), est décédé à l’âge de 77 ans , dans sa ville, le 25 avril 2008. La municipalité qu'il adirigé a participé à la modernisation de Fumel : construction de la cité scolaire (décidée par la municipalité de G. Escande), du centre culturel, rénovation de la rue du Barry et du quartier de la Renaissance, installation de la caserne des pompiers dans les anciens abattoirs.
Voir notice page 347.°
Voir notice page 347.°
samedi 26 avril 2008
TOURIL, Rue
TOURRIL, RUE : Tourril désigne une tour. La rue Tourril (ou Touril) d'Agen, perpendiculaire à la rue Auguste Gué, poursuit la rue Béranger jusqu’à la place Carnot. Elle est nommée rue du Tourreil sur le plan de Lomet. R.C.
Photographie de A. Balistai prise lors de l’inondation de 1930. En second plan on aperçoit la gendarmerie située rue Auguste Gué.
Photographie de A. Balistai prise lors de l’inondation de 1930. En second plan on aperçoit la gendarmerie située rue Auguste Gué.
mercredi 16 avril 2008
RAMPEAU
RAMPEAU: partie de quilles se jouant en un seul coup.
L'ancienneté de ce jeu en Agenais est attestée par l'autorisation donnée au sieur Garcin par le roi Henri IV d'établir des jeux de billard et autres jeux tels rampeaulx et contre-boulles donné à Paris le 29 mars, l'an de grâce 1607.
L'ortographe utilisée dans ce document est différente : Rampeaulx
Archives municipales d'Agen, B.7, Fos 151-153. Document reproduit dans la Revue de l'Agenais par A. Magen, n° Janv-fév 1881.
Voir notice Quilles (jeu de) page 413
L'ancienneté de ce jeu en Agenais est attestée par l'autorisation donnée au sieur Garcin par le roi Henri IV d'établir des jeux de billard et autres jeux tels rampeaulx et contre-boulles donné à Paris le 29 mars, l'an de grâce 1607.
L'ortographe utilisée dans ce document est différente : Rampeaulx
Archives municipales d'Agen, B.7, Fos 151-153. Document reproduit dans la Revue de l'Agenais par A. Magen, n° Janv-fév 1881.
Voir notice Quilles (jeu de) page 413
lundi 14 avril 2008
MERKLEN Pierre
MERKLEN Félix, André, Pierre, Dr (Thann, 1919- Agen, 1992) :
Médecin pneumo- phtisiologue, ancien interne de l’hôpital de Colmar, diplômé de la faculté de Strasbourg, (thèse soutenue en 1951 : L’hyperostose interne et le syndrome de Morgagni-Morel), médecin- adjoint du sanatorium d’ Abreschwiller( Moselle), médecin-directeur du sanatorium d’Albarine à Hauteville (sanatorium du département de la Seine) puis médecin- directeur du sanatorium de Monbran (1967) rattaché à l’hôpital d’Agen le 01/05/1974 en perdant l’appellation de sanatorium.
Il termina sa carrière, chef de service des chroniques et convalescents à l’hôpital Monbran devenu annexe de l’hôpital d’Agen.
Il fut un témoin privilégié de la disparition des sanatoriums en France (1988) du fait de la régression de la tuberculose.
Historien, il s’est intéressé à l’histoire de Monbran*, ancienne résidence épiscopale. R.C.
Voir notice Hôpital de Monbran, page 273
dimanche 13 avril 2008
MEYRE Marcel
MEYRE, Marcel (1892-Agen, 1970) : Négociant en bois et matériaux de la ville d’Agen, il a dirigé l’entreprise qui porta son nom, installée au 92 boulevard de la République. Il fut très actif dans le milieu sportif du rugby, du foot et du cyclisme : il s’occupa du Guidon Club Agenais (Président dès 1945) et du Red Star Agenais (Foot-ball association) puis devenu président du SUA (section Rugby) au cours des années 1960-1964 il fut nommé vice-président d’honneur. Sa générosité a participé à l’essor des ces clubs. Il dota le prix cycliste Meyre qui servit de support à l’organisation du championnat de France des indépendants à Agen. R.C.
LAVINAL, Laurent
Lavinal, Laurent (, 1904- Le Passage d'Agen, 1964): voir page 295.
Par erreur la notice a été nommée Labinal et non Lavinal.
Une rue du Passage d'Agen porte le nom du célèbre aviateur, pionnier de l'aéropostale.
Renseignements donnés par Jacques David, président de l'amicale des anciens élèves de l'école Jasmin.
Par erreur la notice a été nommée Labinal et non Lavinal.
Une rue du Passage d'Agen porte le nom du célèbre aviateur, pionnier de l'aéropostale.
Renseignements donnés par Jacques David, président de l'amicale des anciens élèves de l'école Jasmin.
dimanche 6 avril 2008
La PRUNE, association, les Dîners de
La PRUNE, (Association, les dîners de) : Association crée en 1896, se réunissant une à deux fois par an, au cours des célèbres dîners de la Prune, l’élite gasconne lot-et-garonnaise de Paris, toujours présidés par une célébrité du monde politique, médical ou artistique. Le premier président d’honneur fut Georges Leygues ; Darlan, ministre de la Justice lui succéda le 8 mai 1897, dans une salle de banquet décorée par G. Tronchet* et ornée d’un buste de bergère de Campagne* puis successivement, le Dr Laborde, le sénateur-maire Chaumié, Armand Fallières* alors président du Sénat (1899), l’architecte G. Trochet*(1900) servi dans l’enceinte de l’exposition universelle. Ils étaient l’occasion de rencontres amicales et servaient de tribune à des joutes oratoires en fin de banquet entre gascons de Gascogne selon l'expression de L. Laroze, ancien directeur au ministère de la Justice, pérorant souvent dans leur langue originelle. R.C.
Laroze Lionel, 26° dîner de la Prune, 15 février 1910, Paris, Imprimerie Georges Petit, 1919.
Laroze Lionel, 26° dîner de la Prune, 15 février 1910, Paris, Imprimerie Georges Petit, 1919.
Le symbole de La Prune est du au crayon de A Calbet*, la citation est due au Dr Laborde qui fait allusion à la pépinière de gouvernants que constituèrent les élus lot-et-garonnais de la III° République.
dimanche 30 mars 2008
CARCO Francis
CARCO FRANCIS, François Carcopino-Tusoli dit, (Nouméa, Nouvelle-Caledonie,1886 - Paris,1958) : poète, romancier, journaliste et auteur de chansons.
Il a passé ses dix premières années en Nouvelle-Caledonie, où son père travaillait comme inspecteur des domaines de l'Etat. Chaque jour, il voyait passer, sous les fenètres de la maison familiale de la rue de la République, les bagnards enchainés en partance pour l'île de Nou et restera marqué toute sa vie par ces images ; puis il a résidé, au gré des mutations de son père à Châtillon-sur-Seine, Villefranche de Rouergue (1901) , Rodez (1905 à 1907), faisant de fréquents séjours chez sa grand-mère au 4, rue du Lycée à Nice.Il séjourna à Agen, où il est pion durant 4 mois avant de se faire « virer » par le proviseur, ayant été surpris d'avoir laissé sans surveilance les élèves dont il avait la charge Ces épisodes de vie en Agenais témoignent de sa personnalité et de son esprit bohème :
"Je suis arrivé là-bas en pantalons collants : Vous êtes indecent, monsieur Carcapino, me dit le proviseur Chacornac, mettez votre pardessus".J 'arrivai désormais en pardessus et en châpeau de paille". "Aux élèves qui ne savaient pas la leçon je donnais 18 , à ceux qui la savaient, 4. Il avait comme collègue le marquis Robert de la Vayssière qui portait une barbe rousse et qui buvait de l'ether au kirch dans les cafés et lorsqu'il était saoul auscultait les chiens
Au cours de ce séjour, il rencontra les jeunes poètes qui fonderont avec lui, dès 1911, l'école fantaisiste* : Jean Pellerin, Léon Véranne, de La Vayssière, Tristan Derème,... . Il monta à Paris en janvier 1910. Il à 23 ans et fréquente Montmartre. Un bon de consommation en poche, qu'il a découpé dans une revue, il se rend au « Lapin Agile », où il croise notamment Pierre Mac Orlan et Roland Dorgelès. Après avoir poussé avec succès la goualante (chantant des chansons des bats d'af) à l'invitation du père Frédé, maître des lieux, il est immédiatement accueilli à la grande table où se réunissent les bohèmes de ce temps. Ami d'Appolinaire, Max Jacob, Maurice Utrillo, Modigliani, Pascin. Il assura également la critique artistique dans les revues L'Homme libre et de Gil Blas. Il a publié son premier recueil, La Bohême et mon cœur, en 1912. Début 1913, Francis Carco retourna à Paris et s'installa au 13 quai aux Fleurs. Il rencontre Katherine Mansfield, compagne de John Middelton Murry, journaliste londonien. « Rebelle et pure jeune fille » originaire de Nouvel-Zélande, Katherine quitta quelques mois le domicile conjugal entamant avec Carco une relation troublante, inaboutie, un « amour voué au désastre », comme il le disait lui-même, qui le marquera jusqu’à la fin de ses jours. Il prête son appartement à Katherine pendant qu'il effectue son service militaire à Gray, près de Besançon. Il dira que cette dernière, dans les lettres qu'elle lui adressera alors de Paris, lui a donné toute l'inspiration et les descriptions de Paris qu'il utilisa dans Les Innocents en 1916.
En 1914, il publie au Mercure de France, grâce à l'appui de Rachilde, femme d'A Valette, le patron de la revue, Jésus la Caille, histoire d’un proxénète homosexuel, dont il a écrit la plus grande partie lors de son exil-refuge chez sa grand-mère à Nice. Ce premier roman est applaudi par Paul Bourget. Mobilisé en novembre 1914 à Gray en tant qu'intendant des Postes (il a pour habitude d'écrire des poèmes sur les enveloppes des courriers qu'il distribe aux soldats), il rejoint, grace à l'aide de Jean Paulhan, un corps d’aviation à Avord, près de Bourges, puis à Etampes et enfin à Longwic près de Dijon. Il aura très peu l'occasion de voler et de mettre en valeur son brevet d'aviateur (brevet n° 5016) obtenu le 10 décembre 1916, se blessant au genou gauche et étant assez vite démobilisé.
Il rencontra Colette dans les couloirs du journal L'Éclair en 1917 : « J'ai rencontré une grrrande dame » écrira-t-il à son ami Léopold Marchand. Leur amitié dura jusqu'à la mort de Colette., passant des vacances ensemble en Bretagne, la conseillant pour ses achats de tableaux.
D'autres livres suivront, notamment L'homme traqué (1922) distingué, grâce au soutien de Paul Bourget, par le grand prix de l'Académie française. Exprimant dans une langue forte et riche des sentiments très violents, L'homme traqué est un des romans les plus émouvants de Francis Carco. Viendront ensuite L’ombre (1933), Brumes (1935) dont il dira à la fin de sa vie que ce fut son meilleur roman. Citons également l'Équipe, Rue Pigalle, les Innocents, Rien qu'une femme, Perversité, Vérotchka l'étrangère, l'Ombre, la Lumière noire, l'Homme de minuit.
Francis Carco a aussi écrit ses Souvenirs sur Toulet et Katherine Mansfield, Maman Petitdoigt, De Montmartre au Quartier latin, À voix basse, Nostalgie de Paris, des reportages sur le Milieu, et des biographies de Villon, Verlaine, Utrillo (1938), et Gérard de Nerval (1955).
Son œuvre est riche d'une centaine de titres, romans, reportages, souvenirs, recueils de poésie, mais aussi pièces de théâtre comme Mon Homme qui lancera la rue de Lappe à la Bastille.
Il résida successivement à Cormeillles en Vexin où il rachète le Château Vert, domaine d'Octave Mirbeau avec les espèces nombreuses gagnées avec Mon Homme, puis revint aux pieds de la Butte rue de Douai, puis au 79 quai d'Orsay.
En 1932, à l'occasion de conférences qu'il donne à Alexandrie, en Égypte, il fait la connaissance d'Eliane Négrin, épouse du Prince du coton égyptien Nissim Aghion. Coup de foudre! Il n'hésite pas à « plaquer » sa première femme, Germaine Jarrel (ils divorcent le 6 novembre 1935), au grand dam de ses amis de la Butte, pour accueillir à ses côtés Eliane qui laisse son mari, ses richesses et ses trois enfants en Égypte. Très gentleman, Nissim leur adressera un télégramme de félicitations lors de leur mariage le 11 février 1936.
En septembre 1939, le couple emménagea à L'Isle-Adam, avant de s'exiler à Nice puis en Suisse (Eliane est en effet d'origine juive) où il retrouva son ami le peintre Maurice Barraud qui a illustré, Au coin des Rues (1919), et se lie d'amitié avec Jean Graven, Valaisan poète à ses heures et surtout éminent criminologue représentant la Suisse au procès de Nuremberg et inventeur, à la conférence de Rome , du terme de "crimes contre l'humanité". Après la guerre, il s'installa à nouveau à L'Isle-Adam.
Il décèda le lundi 26 mai 1958 à 20 heures (il était atteint de la maladie de Parkinson), au 18 quai de Béthune, dans l'île Saint-Louis, à Paris. Il meurt le 26 mai 1958, en écoutant L'Ajaccienne jouée par la garde républicaine qui passait sous ses fenêtres. Il est inhumé au cimetière parisien de Bagneux à côté de son frère, Jean Marèze qui s’est suicidé en 1942, et de sa seconde femme, Eliane, décédée en 1970.
Francis Carco a été membre de l'Académie Goncourt le 13 octobre 1937 élu au fauteuil de Gaston Chéreau. Surnommé "le romancier des apaches", il réalisa les plus forts tirages d'édition des années trente.
Il définit son œuvre lui même comme « un romantisme plaintif où l’exotisme se mêle au merveilleux avec une nuance d’humour et désenchantement ». Dans ses livres transparaît l'aspiration à un ailleurs : « Des rues obscures, des bars, des ports retentissant des appels des sirènes, des navires en partance et des feux dans la nuit ». L'enfant battu par son père corse consacra sa vie aux minorités et en fit souvent le sujet de ses romans : Canaques, témoins de ses premières années à Nouméa, prostitués, mauvais garçons.
Francis Carco était le cousin de l'historien et haut fonctionnaire Jérôme Carcopino, et le frère de Jean Marèze, poète et auteur de chansons (Sombre dimanche, Escale, etc.).
De nombreux peintres et illustrateurs ont été associés à ses livres : Maurice Vlaminck, Suzanne Valadon, André Derain, Pierre-Eugène Clairin, Eugène Véder, Louis Legrand, P. Ambrogiani, Chas Laborde, Daragnès. André Dignimont a notamment illustré Perversité (1924), l'Equipe en (1925), Bob et Bobette s'amusent (1930) et Nostalgie de Paris (1946). La Légende et la vie d'Utrillo, ouvrage édité par Seheur en 1927, fut vendu à 105 exemplaires seulement. Francis Carco a écrit des chansons, dont Le doux caboulot, mis en musique par Jacques Larmanjat, chanté par Maie Dubas (1931), L'orgue des amoureux, musique de Varel & Bailly, chanté par Edith Piaf (1949), ou encore Chanson tendre, musique de J. Larmanjat, chanté par Fréhel, en 1935. Carco chanta lui-même cette dernière chanson au Lapin Agile, en 1952.
Il a passé ses dix premières années en Nouvelle-Caledonie, où son père travaillait comme inspecteur des domaines de l'Etat. Chaque jour, il voyait passer, sous les fenètres de la maison familiale de la rue de la République, les bagnards enchainés en partance pour l'île de Nou et restera marqué toute sa vie par ces images ; puis il a résidé, au gré des mutations de son père à Châtillon-sur-Seine, Villefranche de Rouergue (1901) , Rodez (1905 à 1907), faisant de fréquents séjours chez sa grand-mère au 4, rue du Lycée à Nice.Il séjourna à Agen, où il est pion durant 4 mois avant de se faire « virer » par le proviseur, ayant été surpris d'avoir laissé sans surveilance les élèves dont il avait la charge Ces épisodes de vie en Agenais témoignent de sa personnalité et de son esprit bohème :
"Je suis arrivé là-bas en pantalons collants : Vous êtes indecent, monsieur Carcapino, me dit le proviseur Chacornac, mettez votre pardessus".J 'arrivai désormais en pardessus et en châpeau de paille". "Aux élèves qui ne savaient pas la leçon je donnais 18 , à ceux qui la savaient, 4. Il avait comme collègue le marquis Robert de la Vayssière qui portait une barbe rousse et qui buvait de l'ether au kirch dans les cafés et lorsqu'il était saoul auscultait les chiens
Au cours de ce séjour, il rencontra les jeunes poètes qui fonderont avec lui, dès 1911, l'école fantaisiste* : Jean Pellerin, Léon Véranne, de La Vayssière, Tristan Derème,... . Il monta à Paris en janvier 1910. Il à 23 ans et fréquente Montmartre. Un bon de consommation en poche, qu'il a découpé dans une revue, il se rend au « Lapin Agile », où il croise notamment Pierre Mac Orlan et Roland Dorgelès. Après avoir poussé avec succès la goualante (chantant des chansons des bats d'af) à l'invitation du père Frédé, maître des lieux, il est immédiatement accueilli à la grande table où se réunissent les bohèmes de ce temps. Ami d'Appolinaire, Max Jacob, Maurice Utrillo, Modigliani, Pascin. Il assura également la critique artistique dans les revues L'Homme libre et de Gil Blas. Il a publié son premier recueil, La Bohême et mon cœur, en 1912. Début 1913, Francis Carco retourna à Paris et s'installa au 13 quai aux Fleurs. Il rencontre Katherine Mansfield, compagne de John Middelton Murry, journaliste londonien. « Rebelle et pure jeune fille » originaire de Nouvel-Zélande, Katherine quitta quelques mois le domicile conjugal entamant avec Carco une relation troublante, inaboutie, un « amour voué au désastre », comme il le disait lui-même, qui le marquera jusqu’à la fin de ses jours. Il prête son appartement à Katherine pendant qu'il effectue son service militaire à Gray, près de Besançon. Il dira que cette dernière, dans les lettres qu'elle lui adressera alors de Paris, lui a donné toute l'inspiration et les descriptions de Paris qu'il utilisa dans Les Innocents en 1916.
En 1914, il publie au Mercure de France, grâce à l'appui de Rachilde, femme d'A Valette, le patron de la revue, Jésus la Caille, histoire d’un proxénète homosexuel, dont il a écrit la plus grande partie lors de son exil-refuge chez sa grand-mère à Nice. Ce premier roman est applaudi par Paul Bourget. Mobilisé en novembre 1914 à Gray en tant qu'intendant des Postes (il a pour habitude d'écrire des poèmes sur les enveloppes des courriers qu'il distribe aux soldats), il rejoint, grace à l'aide de Jean Paulhan, un corps d’aviation à Avord, près de Bourges, puis à Etampes et enfin à Longwic près de Dijon. Il aura très peu l'occasion de voler et de mettre en valeur son brevet d'aviateur (brevet n° 5016) obtenu le 10 décembre 1916, se blessant au genou gauche et étant assez vite démobilisé.
Il rencontra Colette dans les couloirs du journal L'Éclair en 1917 : « J'ai rencontré une grrrande dame » écrira-t-il à son ami Léopold Marchand. Leur amitié dura jusqu'à la mort de Colette., passant des vacances ensemble en Bretagne, la conseillant pour ses achats de tableaux.
D'autres livres suivront, notamment L'homme traqué (1922) distingué, grâce au soutien de Paul Bourget, par le grand prix de l'Académie française. Exprimant dans une langue forte et riche des sentiments très violents, L'homme traqué est un des romans les plus émouvants de Francis Carco. Viendront ensuite L’ombre (1933), Brumes (1935) dont il dira à la fin de sa vie que ce fut son meilleur roman. Citons également l'Équipe, Rue Pigalle, les Innocents, Rien qu'une femme, Perversité, Vérotchka l'étrangère, l'Ombre, la Lumière noire, l'Homme de minuit.
Francis Carco a aussi écrit ses Souvenirs sur Toulet et Katherine Mansfield, Maman Petitdoigt, De Montmartre au Quartier latin, À voix basse, Nostalgie de Paris, des reportages sur le Milieu, et des biographies de Villon, Verlaine, Utrillo (1938), et Gérard de Nerval (1955).
Son œuvre est riche d'une centaine de titres, romans, reportages, souvenirs, recueils de poésie, mais aussi pièces de théâtre comme Mon Homme qui lancera la rue de Lappe à la Bastille.
Il résida successivement à Cormeillles en Vexin où il rachète le Château Vert, domaine d'Octave Mirbeau avec les espèces nombreuses gagnées avec Mon Homme, puis revint aux pieds de la Butte rue de Douai, puis au 79 quai d'Orsay.
En 1932, à l'occasion de conférences qu'il donne à Alexandrie, en Égypte, il fait la connaissance d'Eliane Négrin, épouse du Prince du coton égyptien Nissim Aghion. Coup de foudre! Il n'hésite pas à « plaquer » sa première femme, Germaine Jarrel (ils divorcent le 6 novembre 1935), au grand dam de ses amis de la Butte, pour accueillir à ses côtés Eliane qui laisse son mari, ses richesses et ses trois enfants en Égypte. Très gentleman, Nissim leur adressera un télégramme de félicitations lors de leur mariage le 11 février 1936.
En septembre 1939, le couple emménagea à L'Isle-Adam, avant de s'exiler à Nice puis en Suisse (Eliane est en effet d'origine juive) où il retrouva son ami le peintre Maurice Barraud qui a illustré, Au coin des Rues (1919), et se lie d'amitié avec Jean Graven, Valaisan poète à ses heures et surtout éminent criminologue représentant la Suisse au procès de Nuremberg et inventeur, à la conférence de Rome , du terme de "crimes contre l'humanité". Après la guerre, il s'installa à nouveau à L'Isle-Adam.
Il décèda le lundi 26 mai 1958 à 20 heures (il était atteint de la maladie de Parkinson), au 18 quai de Béthune, dans l'île Saint-Louis, à Paris. Il meurt le 26 mai 1958, en écoutant L'Ajaccienne jouée par la garde républicaine qui passait sous ses fenêtres. Il est inhumé au cimetière parisien de Bagneux à côté de son frère, Jean Marèze qui s’est suicidé en 1942, et de sa seconde femme, Eliane, décédée en 1970.
Francis Carco a été membre de l'Académie Goncourt le 13 octobre 1937 élu au fauteuil de Gaston Chéreau. Surnommé "le romancier des apaches", il réalisa les plus forts tirages d'édition des années trente.
Il définit son œuvre lui même comme « un romantisme plaintif où l’exotisme se mêle au merveilleux avec une nuance d’humour et désenchantement ». Dans ses livres transparaît l'aspiration à un ailleurs : « Des rues obscures, des bars, des ports retentissant des appels des sirènes, des navires en partance et des feux dans la nuit ». L'enfant battu par son père corse consacra sa vie aux minorités et en fit souvent le sujet de ses romans : Canaques, témoins de ses premières années à Nouméa, prostitués, mauvais garçons.
Francis Carco était le cousin de l'historien et haut fonctionnaire Jérôme Carcopino, et le frère de Jean Marèze, poète et auteur de chansons (Sombre dimanche, Escale, etc.).
De nombreux peintres et illustrateurs ont été associés à ses livres : Maurice Vlaminck, Suzanne Valadon, André Derain, Pierre-Eugène Clairin, Eugène Véder, Louis Legrand, P. Ambrogiani, Chas Laborde, Daragnès. André Dignimont a notamment illustré Perversité (1924), l'Equipe en (1925), Bob et Bobette s'amusent (1930) et Nostalgie de Paris (1946). La Légende et la vie d'Utrillo, ouvrage édité par Seheur en 1927, fut vendu à 105 exemplaires seulement. Francis Carco a écrit des chansons, dont Le doux caboulot, mis en musique par Jacques Larmanjat, chanté par Maie Dubas (1931), L'orgue des amoureux, musique de Varel & Bailly, chanté par Edith Piaf (1949), ou encore Chanson tendre, musique de J. Larmanjat, chanté par Fréhel, en 1935. Carco chanta lui-même cette dernière chanson au Lapin Agile, en 1952.
GuthPaul, Quarante contre un, Paris, Correa, 1947.
samedi 22 mars 2008
LO LUGARN-LOU LUGAR
LO LUGARN annonce dans son dernier numero la sortie du Dictionnaire, chronique Avèm legit
"En darrèra minuta, aprenèm que lo monumental Dictionnaire de l'Agenais et de Lot et Garonne ven de sortir (Libraria Quesseveur, plaça dels laitièrs 47000 Agen) conten 2800 noticias concernent tot ço que cal saber, o gaireben, sul departament : istoria, economia, omes illustres, esports, gastronomia, cinèma, musica, pintura..... L'occitan es pas oblidat : prèp de 180 articles parlan de la lenga, de las obras et dels autors ageneses."
Lo lugarn, tribuna per l'Occitania liura. Partit de la Nacion Occitana. N° 94
"En darrèra minuta, aprenèm que lo monumental Dictionnaire de l'Agenais et de Lot et Garonne ven de sortir (Libraria Quesseveur, plaça dels laitièrs 47000 Agen) conten 2800 noticias concernent tot ço que cal saber, o gaireben, sul departament : istoria, economia, omes illustres, esports, gastronomia, cinèma, musica, pintura..... L'occitan es pas oblidat : prèp de 180 articles parlan de la lenga, de las obras et dels autors ageneses."
Lo lugarn, tribuna per l'Occitania liura. Partit de la Nacion Occitana. N° 94
mercredi 19 mars 2008
BROCQ LOUIS
Additif à la notice BROCQ Louis, page 109.
Parmi les nombreuses maladies auxquelles le nom de Brocq est associé il faut retenir le pyoderma gangrenosum dont on fête le centenaire de la description princeps. En effet il decrivit, le 28 février 1908, cette affection avec minutie lors d'une communication à la Société médicale de hôpitaux de Paris en la nommant phagédénisme géométrique. Le nom défénitif de pyoderma gangrenosum ne fut adopté par la communauté scientifique qu'en 1930 suite à la publication de Brunsting LA, Goeckerman WH, O'Leary PA qui relevèrent son association fréquente avec des diarhées chroniques (Recto-colite hémorragique).
L Brocq fut un travailleur considérable influançant ses élèves comme ses collaborateurs :
"Brocq de caractère chagrin et de santé médiocre a exercé une influence considérable surtout peut-être par son enseignement oral. Il faut l'avoir vu et entendu dans son service ou à la consultation examiner un malade et commenter son diagnostic. Il arrivait à l'hôpital l'air mourant se trainant, annonçant sa fin prochaine : puis au deuxième ou au troisième malade, il se reveillait, s'excitait devenait éloquent et faisait d'admirables leçons" .William Dubreuilh, dermatologue bordelais( 1857-1835)
Parmi les nombreuses maladies auxquelles le nom de Brocq est associé il faut retenir le pyoderma gangrenosum dont on fête le centenaire de la description princeps. En effet il decrivit, le 28 février 1908, cette affection avec minutie lors d'une communication à la Société médicale de hôpitaux de Paris en la nommant phagédénisme géométrique. Le nom défénitif de pyoderma gangrenosum ne fut adopté par la communauté scientifique qu'en 1930 suite à la publication de Brunsting LA, Goeckerman WH, O'Leary PA qui relevèrent son association fréquente avec des diarhées chroniques (Recto-colite hémorragique).
L Brocq fut un travailleur considérable influançant ses élèves comme ses collaborateurs :
"Brocq de caractère chagrin et de santé médiocre a exercé une influence considérable surtout peut-être par son enseignement oral. Il faut l'avoir vu et entendu dans son service ou à la consultation examiner un malade et commenter son diagnostic. Il arrivait à l'hôpital l'air mourant se trainant, annonçant sa fin prochaine : puis au deuxième ou au troisième malade, il se reveillait, s'excitait devenait éloquent et faisait d'admirables leçons" .William Dubreuilh, dermatologue bordelais( 1857-1835)
dimanche 16 mars 2008
FORT, Henri
FORT HENRI (Agen, rue du Pin, 1878 - 1977): photographe amateur, il fut à l'origine du développement de la photographie en Agenais et un des fondateurs de la Société des excursionnistes et photographes amateurs agenais et son premier président. On lui doit des clichés de la venue d'Armand Fallières à Agen en septembre 1906, de l'exposition de photos en hommage à Ducos du Hauron (1910) , des clichés des sorties de la société (voir page 220) et des clichés de la vie agenaise dont certains furent édités en carte postale. R.C.
samedi 15 mars 2008
ASTAFFORT
BIBLIOGRAPHIE concernant Astaffort ;
Baradat de Lacaze. Ch., Astafort en Agenais, Notice historique et coutumes, Agen, Michel J. & Médan, Paris, Honoré Champion, 1886.
Beyneis A. Préambule archéologique, in réimpression d' Astafort en Agenais, Nimes, Lacour, 2007.
REMARQUE
Astafort écrit avec une seule lettre f dans la publication de Charles de Baradat de Lacaze a aujourd'hui 2 lettres f. Depuis quand. R.C.
samedi 8 mars 2008
LAFITTE DE LAJOANNENQUE Prosper de
LAFFITE de LAJOANNENQUE, Charles-Marie, Prosper de : viticulteur, frère de Gustave. Ancien élève de l’école polytechnique, ancien capitaine d’artillerie, délégué cantonal. Président du comité antiphylloxérique de Lot-et-Garonne. On lui doit de très nombreuses publications sur le sujet dont : Quatre ans de luttes pour nos vignes et nos vins de France, mémoires, opuscules et articles (Paris, G, Masson ; Bordeaux, Féret et fils, 1883). Champion de la lutte contre le redoutable hémiptère, le châtelain républicain de Lajoannenque a importé avec son frère, en Brulhois, des cépages jusqu’alors inconnus dans cette région. Passionné de mathématiques il a laissé une Récréation arithmétique sur les mouvements des aiguilles d'une montre, Agen, imp. Moderne, 1900 et une Fantaisie arithmétique, Agen, imp. Moderne, 1902. R.C.
GAVARRET Louis, Dominique, Jules
Le Dr Gavarret est né à Astaffort, rue de Bouc(la maison n'existe plus; son emplacement est occupé par le local du club "plein soleil". Il avait hérité de la propriété et du château de Pé du Casse qu'il habita mais qu'il revendit de son vivant au Dr Arnaud Routier*.
Précision donnée par A Beyneix.
Reproduction CPA, Coll. Dr R Constans
Beyniex A. Le professeur Jules Gavarret (1809-1890) et l'application des méthodes mathématiques et physiques à la médecine, Bulletin de l'Académie nationale de médecine, 185, 2001, p. 1327-1335.
vendredi 7 mars 2008
FROID
FROID
Malgré un climat tempéré océanique le département de Lot-et-Garonne a connu des hivers très froids. Ceux de 1709 et de 1956 ont marqué la mémoire collective. Le curé de la paroisse de Sainte-Quitterie de Garrigues, Jean Teulières en porté témoignage du terrible hiver 1709 dans le registre parroissial :
L’ année mille sept cens neuf il fit un si grand froid que de mémoire d’homme on navait pas vu un sol, il commenssa le septième lundy, mardy, la nuit tombant sur le mercredy il commansa a nege pendant huit jours peu ou prou et en tomba une fort grande quantitée, mais le froid fut si grand que les oyseaux et pigeonnaux tombere on laise de froit, on alit a perdre tous les vins dans les caves, même se gelait le pain, les gens même mourait de froid, plusieurs bestiaux à corne moururent aussy, la guerone se print, on y passoit depuis agen jusques à bourdeaux, elle était prise même dans devant ladite ville et continua pendant quinze jours de faire un terrible froid, les vignes gelairent presque toutes, il neut que les pieds qui se trouvèrent couberts de neige qui se conservèrent, on croyait aussi tous on voyet les arbres de tote espece, par deux les miseres (sont)fort grandes cette année, le segle juqu esà onze livres le boiseau, le froman quinze (livres), les fenucq douze livres, les bleds se gelèrent complétement (par) endroit, surtout le froments.
(texte intégral, retranscrit par le Dr Lepargneurµ).
L'influence du froid de l' hiver 1709 sur la vigne est confirmé par la chronique de l'abbé Laplaigne :
A la dime de cette paroisse de Falx, on amassait jusques à 40 et45 barriques de vin cette année on nan a ramassé qu'une barrique et encore estait-il du verjus et cela provenait des jeunes vignes dont les seps se trouvèrent couvers par la neige qui les garantit un peu du froid
Mateu André, Fals-en-Brulhois ou chronique de l'abbé Laplaigne, extrait de la revue de l'Agenais, Agen, Librairie Quesseuveur, 1978
R.C. (Cette notice sera incluse dans la prochaine édition)
Malgré un climat tempéré océanique le département de Lot-et-Garonne a connu des hivers très froids. Ceux de 1709 et de 1956 ont marqué la mémoire collective. Le curé de la paroisse de Sainte-Quitterie de Garrigues, Jean Teulières en porté témoignage du terrible hiver 1709 dans le registre parroissial :
L’ année mille sept cens neuf il fit un si grand froid que de mémoire d’homme on navait pas vu un sol, il commenssa le septième lundy, mardy, la nuit tombant sur le mercredy il commansa a nege pendant huit jours peu ou prou et en tomba une fort grande quantitée, mais le froid fut si grand que les oyseaux et pigeonnaux tombere on laise de froit, on alit a perdre tous les vins dans les caves, même se gelait le pain, les gens même mourait de froid, plusieurs bestiaux à corne moururent aussy, la guerone se print, on y passoit depuis agen jusques à bourdeaux, elle était prise même dans devant ladite ville et continua pendant quinze jours de faire un terrible froid, les vignes gelairent presque toutes, il neut que les pieds qui se trouvèrent couberts de neige qui se conservèrent, on croyait aussi tous on voyet les arbres de tote espece, par deux les miseres (sont)fort grandes cette année, le segle juqu esà onze livres le boiseau, le froman quinze (livres), les fenucq douze livres, les bleds se gelèrent complétement (par) endroit, surtout le froments.
(texte intégral, retranscrit par le Dr Lepargneurµ).
L'influence du froid de l' hiver 1709 sur la vigne est confirmé par la chronique de l'abbé Laplaigne :
A la dime de cette paroisse de Falx, on amassait jusques à 40 et45 barriques de vin cette année on nan a ramassé qu'une barrique et encore estait-il du verjus et cela provenait des jeunes vignes dont les seps se trouvèrent couvers par la neige qui les garantit un peu du froid
Mateu André, Fals-en-Brulhois ou chronique de l'abbé Laplaigne, extrait de la revue de l'Agenais, Agen, Librairie Quesseuveur, 1978
R.C. (Cette notice sera incluse dans la prochaine édition)
jeudi 6 mars 2008
GRANAT Pierre Oswald
Pierre Oswald Granat est né le 7 mai 1869 à Sainte-Livrade
Voir notice page 260
Renseignement donné par Mme Marie-Therèse, Lapeyrière, Sainte-Livrade
Voir notice page 260
Renseignement donné par Mme Marie-Therèse, Lapeyrière, Sainte-Livrade
mardi 4 mars 2008
CAUCAUNIBUCA, LE RETOUR ET LE DEPART
La « vedette » ne s’est pas présenté à la reprise 2007 puis est revenu avec 15 kg de moins, fin septembre. Il a joué le match victorieux (33-0) et exceptionnel contre Toulon (3 essais marqués). Depuis, blessé, il vient de quitter le club (février 2008). « Le plus gros des papillons des nuits agenaises » selon l’expression de l’entraîneur Henri Broncan,et le plus cher, a disparu définitivement, regagnant les îles Fidji et espérant continuer sa carrière au rugby à XIII.
Complément de la notice page 134.
Complément de la notice page 134.
dimanche 2 mars 2008
VOYAGE du MARECHAL PETAIN à AGEN, (30 août 1941)
Les légionnaires défilent devant le maréchal Pétain lors de sa visite à Agen en compagnie de l'amiral Darlan le 30 août 1941.
Sur le mur de l'immeuble du café de la Bourse, boulevard de la République, est placardé le message du maréchal surmonté de l'insigne de la Légion :
"Je compte sur chaque légionnaire pour m'aider à restaurer le France"
Photo prise par A. Balistai, photographe installé dans l'immeuble du 17 du boulevard de la République, depuis le premier étage de son atelier.
Voir notices : Légion française des combattants, Pétain, Balistai
dimanche 24 février 2008
GASCOGNE André
vendredi 22 février 2008
LANCEMENT DU DICTIONNAIRE AU CONSEIL GENERAL
Photo de J.M. Ernouf : On reconnait à droite, le prefet Lionel Beffre ; de dos , au centre Le Dr Drapé, conseiller général d'Agen et maire de Foulayronnes, André Touron conseiller général de Lavardac, Gilbert Fongaro conseiller d'Agen et maire de Pont-du-Casse.
Le vendredi 8 mars 2008 le Conseil général et son Président Michel Diefenbacher ont présenté à la presse le Dictionnaire de l'Agenais et de Lot et Garonne à la salle de l'orangerie.
Le Dr Remy Constans dans sa reponse a insisté sur les difficultés de rédaction d'un dictionnaire, l'efficacité de l'équipe de rédaction* comprennant 40 érudits, historiens, géographes, et autres spécialistes dont 20 principaux ; sur la diversité et les differences de sensibilité des rédacteurs qui font la force et la diversité de ce dictionnaire ; sur son caractère évolutif et ouvert. Dans cette optique il a informé l'assistance de la création d'un blog Le dictionnaire de l'Agenais et de Lot et garonne hébérgé par Google sous Blogspot qui doit permettre à chacun d' embellir, de perfectionner, de corriger et de completer le Dictionnaire en attente d'un nouvelle édition papier.
*Rédacteurs : André Bayse, Isabelle Brunet, D. Christiaens, Jacques Clouché, Marianne Constans, Anne-Marie Coste, Maurice Cottenceau, Marlyse Courrech, Nathalie Desclochez, Hubert Delpont, Gérard Desmeroux, Jean-Claude Fondriest, Jean-François Gardeil, Alain Glayroux, Marc Heib, Jean Pierre Koscielniak, René Lacoste, José Le Nouène, Francis Loubatières, André Mateu, Dino Milani, Jean-Luc Moreno, Sonia Nicolas, Marie-Dominique Nivière, Céline Piot, Michèle et Michel Pujos, Christian Rapin, Martine Salmon-Dalas, Hervé-Yves Sanchez-Cazadilla, Annie Timbeau-Rapin, Stéphane Thouin, René Verdier, Henri Vystrecil, Stephanie Waldt, Peter Weissberg.
dimanche 17 février 2008
POLNAREFF Michel
addendum à la notice page 400
Michel Polnareff fait reference à son origine néracaise à deux reprises dans son livre : dès les premières lignes (page7)"J'ai vu le jour ou plutôt l' ai perçu, vu ma myopie naissante, un 3 juillet à Nérac et page 141, "En rentrant du Japon, Jean-Michel Boris, (né à Nérac, comme moi), ambassadeur de l'Olympia en mission pour Bruno Coquatrix, m'avait convaincu de faire un spectacle....."
Polnareff Michel, avec la collaboration de Philippe Manoeuvre, Polonareff par Polnareff, Grasset, 2004
SAUVAGNAS
SAUVAGNAS : Village de caractère à la très riche histoire situé au nord-est d’Agen, dans le Pays des Serres. Implantation des templiers vers 1235.Le Grand Prieur de Saint-Gilles, Ferran de Barrast octroya des coutumes. Une pierre gravée datée de 1275 et qui se trouve au musée d’Agen atteste officiellement cette fondation religieuse. Bertrand de Goth (le futur pape Clément V*) y fut reçu en grande pompe le 1 juillet 1304. Après l’abolition de l’ordre du temple, la commanderie passa aux mains des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, l’Ordre de Malte. Devenue une riche communauté agricole, elle fut visitée en 1603 par l’évêque Nicolas de Villars qui nous en a laissé une précieuse description. Dès la première moitié du XVIIe siècle, les commandeurs préférèrent vivre soit à la cour du roi où ils bénéficiaient de fructueuses fonctions honorifiques, soit dans leurs propres domaines. Ils venaient rarement à Sauvagnas dont ils avaient confié la gestion à leurs bayles successifs. La population en prit à son aise. Le village s’appauvrit. Pendant la période révolutionnaire, le domaine de la commanderie devenu bien national fut racheté et morcelé. Le curé réfractaire, Pierre Lestrein fut emprisonné à Agen et revint mourir à Sauvagnas de maladie et de mauvais traitements en ces lieux. Une école laïque fut ouverte en 1866, une cabine téléphonique fut installée en 1925, l’électrification se fit à partir de 1936 et l’adduction d’eau en 1950. Depuis la seconde guerre mondiale Sauvagnas s’est modernisé et actuellement sa population augmente, des lotissements se construisent. Sont classés monuments historiques (05/08/1910): La cloche de bronze de l’église de Roudoulous datant de 1592 (elle se trouve dans le clocher de l’église de Sauvagnas), Des plats en cuivre repoussé du XVIe siècle, une dalle à armoirie (pierre tombale) en marbre blanc sculptée et encastrée dans le mur nord de l’église. Depuis 1977, après l’avis de la commission départementale, les objets ci-après sont inscrits sur l’inventaire supplémentaire des monuments historiques : la statue en plâtre du XIXe siècle représentant Marianne (Mairie); un plat de quête en cuivre repoussé, une statue de la Vierge à l’enfant en bois doré datant de la fin du XVIIIe siècle (Eglise). A voir aussi : l’Eglise St Jean St Salvy où se trouvent les reliques de Saint-Salvy, le presbytère construit par les Templiers, le lavoir et la fontaine des Canelles, la fontaine vauclusienne de Levraut et la fontaine de Roudoulous. Le musée d’Agen conserve une borne milliaire en marbre blanc. Elle était érigée au bord de l’antique voie romaine de Cahors à Agen qui passait sur ce territoire. Annie Timbeau-Rapin (A. T-R)
Archives de l’Ordre de Malte (A.D.microfilms), Rebouis Coutumes du Nomdieu et de Sauvagnas, Nouvelle Revue de Droit français et étranger, (Novembre Décembre 1890). Registres délibérations conseil municipal Sauvagnas (A.D, E1D), Registres paroissiaux (A.D, E 732, E 733, E 734). Registre délibérations du Conseil de Fabrique de la paroisse, (A.D, E SUP 734).
Cette notice sera ajoutée à la prochaine édition du Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne (éditions des Mages en Agenais)
Archives de l’Ordre de Malte (A.D.microfilms), Rebouis Coutumes du Nomdieu et de Sauvagnas, Nouvelle Revue de Droit français et étranger, (Novembre Décembre 1890). Registres délibérations conseil municipal Sauvagnas (A.D, E1D), Registres paroissiaux (A.D, E 732, E 733, E 734). Registre délibérations du Conseil de Fabrique de la paroisse, (A.D, E SUP 734).
Cette notice sera ajoutée à la prochaine édition du Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne (éditions des Mages en Agenais)
samedi 16 février 2008
CASTERA, Jean-Henri, d'Artigues
CASTERA, d'ARTIGUES, Jean-Henri de, (Tonneins (Biscarret), 1749 – Tonneins (château d'Artigues), 1838) : homme de lettres.,fils d’un riche négociant-maître de bateaux.Après des études secondaires au collège des Jésuites de Cadillac (Gironde), il entra dans la vie active en s’engageant aux Antilles dans un régiment de dragons-mulâtres avec le brevet de capitaine, après avoir refusé la succession de son père à l’âge de seize ans. A son retour en France, dix ans plus tard, grâce à l’appui d’anciens condisciples de Cadillac, il fut introduit à la Cour de Louis XVI dont il devint un ambassadeur officieux, effectuant de nombreuses missions à l’étranger. Dans le même temps, il poursuivait une carrière d’écrivain, de poète et de traducteur (il maîtrisait à la perfection les langues anglaise et allemande).Habile et opportuniste, il traversa sans dommages la période révolutionnaire, augmentant son patrimoine en achetant le château d’Artigues, près Tonneins, où il installa sa famille. Grâce à ses qualités littéraires, au succès de ses œuvres, il fut remarqué par Bonaparte qui le convia à le suivre en Egypte comme chroniqueur mais Castéra déclina cette offre. En 1803 il épousa une toute jeune femme qui lui donna une fille, Eugénie, qui se maria en 1828 avec Samuel de Bourrousse de Laffore*. Le succès de son «Histoire de Catherine II » (dont s’est inspiré H. Troyat), de la traduction des voyages du capitaine Cook et d’autres nombreux voyages septentrionaux et africains, de plusieurs recueils de poèmes et son remarquable entregent lui firent espérer l’entrée à l’Académie Française. L’Empereur rancunier lui en barra définitivement l’accès. Ulcéré, J de Castéra quitta définitivement Paris et vécut le plus souvent à Artigues où il recevait beaucoup (Le général Moreau, le célèbre avocat De Sèze, défenseur avec Malesherbes de Louis XVI, le comte Garat, ministre de l’intérieur de la Convention). Ami fidèle du duc d’Orléans avec lequel il a beaucoup correspondu, il n’eut pas la force d’assister aux cérémonies organisées à Paris lorsqu’il devint roi de France sous le nom de Louis-Philippe. Il a laissé un importante oeuvre littéraire aujourd’hui oubliée. A.T.R (Annie Timbeau-Rapin)
De Bourrousse de Laffore, Notice sur Jean Castera, tome IV du Nobiliaire de Guyenne et Gascogne, Champion, Paris, Peret & fils, Bordeaux, 1883, pp XI-XIII
Lagarde Jean Alphonse : Histoire de Tonneins, Toulouse, Société des livres religieux, 1870. Archives départementales de la Gironde Cote 6 B 53. Archives municipales de Bordeaux Cote 2 E 38.
Cette notice sera publiée dans la prochaine édition du Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne.
De Bourrousse de Laffore, Notice sur Jean Castera, tome IV du Nobiliaire de Guyenne et Gascogne, Champion, Paris, Peret & fils, Bordeaux, 1883, pp XI-XIII
Lagarde Jean Alphonse : Histoire de Tonneins, Toulouse, Société des livres religieux, 1870. Archives départementales de la Gironde Cote 6 B 53. Archives municipales de Bordeaux Cote 2 E 38.
Cette notice sera publiée dans la prochaine édition du Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne.
vendredi 15 février 2008
CAGNATI INES
"Inès Cagnati s'en est allée"
Additif à la notice, page 118-119. Cagnati Inès (Monclar 1937- Orsay 2007)
Elle a quitté ce monde dans sa maison de la banlieue parisienne à l'automne. Du collège de Tonneins, au lycée Anatole France de Villeneuve-sur-Lot, puis de l'école normale au lycée Carnot de Paris où elle enseigna elle était devenu une drôle de dame au sourire rare mais au coeur généreux, avare de mots mais non de sentiments....
Inès Cagnati s'en est allée, Ancrage, Janvier 2008, n° 23, p.45.
Additif à la notice, page 118-119. Cagnati Inès (Monclar 1937- Orsay 2007)
Elle a quitté ce monde dans sa maison de la banlieue parisienne à l'automne. Du collège de Tonneins, au lycée Anatole France de Villeneuve-sur-Lot, puis de l'école normale au lycée Carnot de Paris où elle enseigna elle était devenu une drôle de dame au sourire rare mais au coeur généreux, avare de mots mais non de sentiments....
Inès Cagnati s'en est allée, Ancrage, Janvier 2008, n° 23, p.45.
lundi 11 février 2008
MONDINEU ETIENNE
Addendum à la notice de la page 358
E Mondineu, "pays" d' A. Fallières avec lequel il entretint des relations amicales, a illustré le menu édité pour la venue du président de la République à Bordeaux où il a representé un vigneron bordelais et une gasconne portant la traditionnelle coiffe. L' inclusion d'un aéroplane signe les débuts de l'aviation en Aquitaine.
Dr Remy Constans
Remy Constans
Dr LE NOUENE José
Le Dr Le Nouène est né en 1922. Il a soutenu en fait deux thèses pour obtenir le doctorat d'état dont "Contribution à l"équilibre hydrominéral chez le lapin" éffectuée dans le laboratoire de neurophysiologie du Pr Faure à la faculté de Bordeaux.
Dr Remy Constans
Dr Remy Constans
samedi 9 février 2008
DICTIONNAIRE DE L AGENAIS et de LOT-ET-GARONNE
L' orthographe et la grammaire de la langue française suivent des méandres subtils. Le dictionnaire est bien de Lot-et-Garonne !
Seul de peut couvrir Garonne qui est féminin (et nous aimons sa féminité) et Lot qui est masculin. Le dictionnaire est donc de Lot-et-Garonne et non du Lot et Garonne. Mais il pourrait être le dictionnaire du département de Lot-et-Garonne.
Comme vous, cher Pierre Feille, j'ai commis cette faute jusqu'au jour où j'ai eu l'honneur et le plaisir d'être corrigé par Georges Pastre, plume du rugby par ses chroniques passées de Midi Olympique et historien incontournable du Rugby à XV-(il a corrigé en totalité Agen au temps du Président Fallières, éditions Loubatières)-
Le centenaire journal du département était lui aussi Journal de Lot-et-Garonne. Son nom n'a varié que lorsqu'il fut repris par Saint-Lanne dans les années trente. Le préfet Lionel Beffre qui a pris ses fonctions en juillet 2006 est Préfet de Lot-et-Garonne. La Lettre et non la feuille de Pierre Feille pourrait devenir la feuille de Lot-et-Garonne!
Sans avoir l'outrecuidance de conseiller à chacun de faire du Grevisse son livre de chevet je reprendrai la conclusion de l'article de P. Feille consacré au Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne : Ah! surtout, surtout que ces remarques anodines ne vous empêchent pas de vous procurer cet ouvrage indispensable... et de lire la Lettre de Pierre Feille !
Remy Constans
Seul de peut couvrir Garonne qui est féminin (et nous aimons sa féminité) et Lot qui est masculin. Le dictionnaire est donc de Lot-et-Garonne et non du Lot et Garonne. Mais il pourrait être le dictionnaire du département de Lot-et-Garonne.
Comme vous, cher Pierre Feille, j'ai commis cette faute jusqu'au jour où j'ai eu l'honneur et le plaisir d'être corrigé par Georges Pastre, plume du rugby par ses chroniques passées de Midi Olympique et historien incontournable du Rugby à XV-(il a corrigé en totalité Agen au temps du Président Fallières, éditions Loubatières)-
Le centenaire journal du département était lui aussi Journal de Lot-et-Garonne. Son nom n'a varié que lorsqu'il fut repris par Saint-Lanne dans les années trente. Le préfet Lionel Beffre qui a pris ses fonctions en juillet 2006 est Préfet de Lot-et-Garonne. La Lettre et non la feuille de Pierre Feille pourrait devenir la feuille de Lot-et-Garonne!
Sans avoir l'outrecuidance de conseiller à chacun de faire du Grevisse son livre de chevet je reprendrai la conclusion de l'article de P. Feille consacré au Dictionnaire de l'Agenais et de Lot-et-Garonne : Ah! surtout, surtout que ces remarques anodines ne vous empêchent pas de vous procurer cet ouvrage indispensable... et de lire la Lettre de Pierre Feille !
Remy Constans
mercredi 6 février 2008
MOURGUES Camille (Agen 1888- 1955)
Addendum notice page 366-367
Défenseur de la médecine par les plantes, inventeur de la "tisane au beurre", il ne prétendait pas soigner pas des malades qu'il laissait aux médecins mais des maladies. Il a publié en 1957 Tisanes, santé, bonheur (Couderc, Nérac) pour illustrer ses théories.
Rémy Constans
DEPOUTOT FRANC-LOUIS
Addendum page 187
Franc-Louis Depoutot vient de decédèr à Vez Oise, ville où il avait rencontré son épouse et s'était retiré à la retraite
Franc-Louis Depoutot vient de decédèr à Vez Oise, ville où il avait rencontré son épouse et s'était retiré à la retraite
dimanche 20 janvier 2008
André Téchiné
Téchiné, André (Valence d’Agen, 1943 -)
André Téchiné est l’un des cinéastes français qui a conquis le grand public et la critique à travers dix neuf oeuvres. « Monté » à Paris à l’âge de vingt ans, il commença sa carrière cinématographique par la critique aux « Cahiers du cinéma ». Passé derrière la caméra, il reprit dans plusieurs films l’image du provincial, qu’il aille tenter sa chance dans la capitale comme dans « J’embrasse pas » (1991) ou qu’il vive ses premières expériences dans sa région natale comme dans « Les roseaux sauvages » (1993). Le Sud Ouest sert souvent de cadre à ses films : « Souvenirs d’en France » (1974), fait apparaître Agen et Layrac et les usines Kirpy* ; « Le lieu du crime » (1986) est tourné à Moissac, Lizac, Clermont Soubiran et Auvillar ; « Les roseaux sauvages » (1993) a pour cadre Villeneuve sur Lot et le lycée Georges Leygues. C’est pour ce film qu’André Téchiné réalisant un casting auprès des jeunes agenais et villeneuvois a choisi Stéphane Rideau*, alors élève au lycée Jean Baptiste de Baudre. Cinéaste romanesque et exigeant, il est un excellent directeur d’acteurs ; découvreur de jeunes talents (Elodie Bouchez, Gael Morel, Stéphane Rideau…), il fait jouer aussi de grands noms de l’écran (Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Emmanuelle Béart…). M et M P.
André Téchiné est l’un des cinéastes français qui a conquis le grand public et la critique à travers dix neuf oeuvres. « Monté » à Paris à l’âge de vingt ans, il commença sa carrière cinématographique par la critique aux « Cahiers du cinéma ». Passé derrière la caméra, il reprit dans plusieurs films l’image du provincial, qu’il aille tenter sa chance dans la capitale comme dans « J’embrasse pas » (1991) ou qu’il vive ses premières expériences dans sa région natale comme dans « Les roseaux sauvages » (1993). Le Sud Ouest sert souvent de cadre à ses films : « Souvenirs d’en France » (1974), fait apparaître Agen et Layrac et les usines Kirpy* ; « Le lieu du crime » (1986) est tourné à Moissac, Lizac, Clermont Soubiran et Auvillar ; « Les roseaux sauvages » (1993) a pour cadre Villeneuve sur Lot et le lycée Georges Leygues. C’est pour ce film qu’André Téchiné réalisant un casting auprès des jeunes agenais et villeneuvois a choisi Stéphane Rideau*, alors élève au lycée Jean Baptiste de Baudre. Cinéaste romanesque et exigeant, il est un excellent directeur d’acteurs ; découvreur de jeunes talents (Elodie Bouchez, Gael Morel, Stéphane Rideau…), il fait jouer aussi de grands noms de l’écran (Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Emmanuelle Béart…). M et M P.
Max Rousié, "Dieu rugby"
ROUSIÉ, Max, (Marmande, 1912 – Saint-Justin (Landes), 1959). Rugbyman à XV et à XIII . Alors que ses parents étaient installés boucher à Villeneuve-sur-Lot, boulevard de la marine, Maxou, sportif de 17ans doué pour tous les sports, brillait en athlétisme (11 sec 2 sur 100 m.; 52 sec sur 400 m.) luttait en gréco romaine et plongeait de 15 mètres dans le Lot obligeant le maire de prendre un arrêté interdisant cette pratique. Il fit ses premières armes au rugby à XV avec le C.A Villeneuvois. Passé au SAV XIII puis à Roanne XIII (37-39), champion de France en 1935 avec le SAV puis avec le R C en 1939. Capitaine de l’équipe de France vainqueur de la coupe d’Europe des nations de Rugby en 1939. Lors d’un match à Swinton il est entré dans la légende en réussissant un drop insensé en coin des 58 m., tellement stupéfiant que l’arbitre autorisa la mesure de la trajectoire de la bombe de cuir beaucoup plus lourde que l’ovale d’aujourd’hui. Phénomène captant le ballon aussi bien avec la main droite que la gauche il pointait en plongeant au dessus de la défense. Quand il démarrait, le corps cassé en deux rasant le sol, il dégageait une impression de force et de souplesse quasi miraculeuse. Considéré comme le meilleur demi de mêlé du monde sa carrière fut interrompue en 1939 par le conflit mondial. En 1948 sollicité par les américains de la base aérienne d’Orly pour introduire le rugby à XIII aux E-U il préféra rester en France. Il est mort accidentellement au retour d’une célébration à laquelle il avait été invité par ses copains du Stade Montois. A Villeneuve, une allée du stade de la Myre Morie, à Paris un stade et un gymnase portent son nom de même que le bouclier orné d’un médaillon gravé à son effigie, attribué au champion de France de Rugby à XIII. Plus récemment il vient d’être associé au stade de Villeneuve-sur-Lot (2008). René.Verdié.
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